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 Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique

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Faj
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MessageSujet: Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique   Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique EmptyLun 11 Sep - 10:51

Deux articles, le second plus détaillé. Voir les images sur les pages.

Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique

Au fond d'une vallée encaissée du Sud-Est anatolien, le puissant Tigre déroule ses méandres et baigne la petite bourgade d'Hasankeyf. Il se faufile entre les vestiges d'un pont médiéval, passe en contrebas d'une mosquée ottomane de l'époque ayyoubide. Sur le rocher en surplomb, les restes d'un fort de garnison romain voisinent avec des centaines de grottes troglodytiques, habitées pendant des siècles. Mais les jours de ce site archéologique sont comptés. Le projet de construction d'un barrage géant sur le Tigre, à 80 km de là, menace de submerger Hasankeyf. Dans les cartons depuis 1954, il pourrait être achevé en 2013. Un recours contre cet édifice a été déposé devant la Cour européenne des droits de l'homme.

En dépit de la forte mobilisation contre le barrage, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est venu inaugurer les travaux, début août, à Ilisu. "Le pas que nous franchissons prouve que le Sud-Est n'est plus laissé pour compte", a-t-il lancé. "Ici, nous y sommes tous favorables, confirme Mehmet Celik, le maire d'Ilisu. Il n'y a pas de travail, pas de téléphone dans notre village. Ce barrage va nous apporter la civilisation." Mais, pour la Turquie, il s'agit surtout de développer son potentiel hydroélectrique. "Les besoins en eau et en énergie vont s'accroître dans les prochaines années, et les ressources naturelles du pays ne sont exploitées qu'à 30 %", justifie Nihat Üstündag, le directeur des affaires hydrauliques pour la région de Diyarbakir.

Cet ouvrage, qui mesurera 138 mètres de haut et produira 3 % de l'énergie turque, supplantera en taille le barrage Atatürk, édifié dans les années 1970. Il fait partie d'un plan régional de 22 retenues d'eau sur le Tigre et l'Euphrate. Sa construction doit être assurée par un consortium d'entreprises suisses, allemandes et autrichiennes. Mais les bailleurs hésitent encore à s'engager dans ce projet coûteux, 1,2 milliard d'euros, et contesté.

Pour le maire d'Hasankeyf, Abdulvahap Kusen, c'est un "génocide culturel" qui se prépare. "Depuis plus d'un demi-siècle, cette idée de barrage empoisonne la vie des habitants. C'est comme un virus qui ronge notre corps depuis trois générations, clame celui qui sera peut-être le dernier maire de la ville. Nous avons la responsabilité de protéger 12 000 ans d'histoire. Moi, en tout cas, je ne partirai pas. Je ne peux pas laisser la tombe de mon père à 40 mètres sous l'eau." Abdulvahap Kusen fait partie de l'Initiative pour sauver Hasankeyf, une plate-forme montée en janvier, qui regroupe 56 maires de la région, des scientifiques, des ingénieurs et des ONG.

Au premier rang des dommages prévisibles, la disparition du site archéologique. "J'ai mis mon coeur dans ces pierres et je ne peux pas supporter l'idée qu'on submerge ce patrimoine", se lamente le professeur Abdelsalam Ulucam, qui conduit les fouilles depuis trois ans. Selon lui, "les premiers habitants se seraient installés au VIIe siècle av. J.-C. Et, depuis, Hasankeyf n'a jamais cessé d'être active. Mais personne n'a jamais aucune conscience de cet héritage. Dans les années 1960, on a détruit des grottes au bulldozer au nom de la modernité, parce que des gens y vivaient. Et, aujourd'hui, la roche s'effrite et personne n'y prend garde." Une explosion retentit dans la vallée. "Vous voyez ! Ils pêchent à la TNT !", soupire-t-il en montrant le fleuve. L'Etat a alloué 25 millions d'euros pour tenter de sauver et de déplacer le trésor archéologique. "Ce n'est pas réaliste, coupe le professeur Ulucam, 90 % sont intégrés à ce site naturel."

Ce barrage aura un coût social, avec 55 000 personnes déplacées, qui iront pour la plupart s'entasser dans les faubourgs surpeuplés des grandes villes comme Diyarbakir ou Istanbul. Et puis l'enjeu est aussi environnemental. "Toutes les rivières deviennent des lacs artificiels. Il y aura de gros problèmes de sédimentation et de pollution de l'eau, chargée en nitrates et en phosphates", assure Ercan Ayboga, ingénieur hydrologue et porte-parole de l'Initiative. Pour lui, la construction du barrage n'est même pas rentable : "En Turquie, 21 % de l'électricité produite est perdue au cours de son transport. On peut facilement ramener ce taux à 10 % et ainsi économiser quatre fois la production annuelle d'Ilisu."

Même le responsable des questions hydrauliques de Diyarbakir admet la réalité de cette équation. Enfin, en aval du barrage, le fleuve continuera sa route en Syrie et en Irak, et la qualité comme la quantité des eaux en sera sans doute affectée. Aucun des deux voisins de la Turquie n'a été consulté.
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MessageSujet: Re: Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique   Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique EmptyLun 11 Sep - 10:52

Barrage sur le moyen Euphrate : que reste-t-il des villes jumelles de Zeugma et d'Apamée ?



Bâtiments publics, places, nécropoles, riche résidence aux magnifiques mosaïques et peintures murales… Une mission archéologique d’urgence travaille depuis 1996 en moyenne vallée de l’Euphrate sur deux villes (Zeugma et Apamée) destinées à être noyées par les eaux d’un barrage. Elle a découvert et sauvé in extremis des monuments exceptionnels des époques hellénistique et romaine.

Séleucie-Zeugma et Apamée sont situées à l’endroit où l’Euphrate quitte les contreforts du massif du Taurus et s’étale en un tracé sinueux dans une large plaine fertile au cœur de la steppe. Les deux villes se trouvent de part et d’autre du fleuve, en amont du nouveau barrage de Birecik, non loin de la frontière syrienne1. Apamée et ses alentours, comme une cinquantaine d’autres sites, la plupart inédits, sont en train de disparaître sous la montée des eaux du lac de retenue. En revanche, seuls 20% (soit 15 ha) de la surface globale de Zeugma (75 ha) subiront le même sort. Heureusement situés au-dessus de la cote de mise en eau, tous les grands édifices publics de la ville pourront être étudiés ultérieurement.
Identifiée par Franz Cumont au début du siècle, Zeugma n’avait été que ponctuellement étudiée. C’est à la suite du «S.O.S.» lancé par David L. Kennedy en 1994 dans un numéro d’Archeologia et sur l’initiative de Pierre Leriche (directeur de recherche, CNRS-ENS, Paris) qu’a été créée la mission franco-turque de Zeugma-moyenne vallée de l’Euphrate du ministère français des Affaires étrangères. Depuis 1995, date de la première reconnaissance sur le terrain, l’équipe de fouilles–menée par Catherine Abadie-Reynal (université de Nantes-CNRS-ENS) et les directeurs des musées de Gaziantep et de Sanli-Urfa, capitales des deux provinces concernées – a conduit des campagnes annuelles.
Fondées à la fin du IVe s. av. J.-C. par Séleucos Ier, fondateur de la dynastie des Séleucides2, ces deux villes sont situées sur la voie communément appelée, depuis le XIXe siècle, «route de la soie», qui reliait la Méditerranée à l’Orient. Elles contrôlaient le point de traversée qu’empruntaient les caravanes et les convois militaires en direction des satrapies (gouvernorats administratifs) orientales. De plus, Zeugma est située sur la route qui reliait Samosate à Antioche. Les deux cités constituaient donc un carrefour essentiel dans le maillage des routes antiques. Séleucie-Zeugma, ville florissante à l’époque romaine et occupée jusqu’au XIe s . ap. J.-C., a fréquemment été citée par les historiens et géographes de l’Antiquité (Pline, Tacite et Ptolémée). Le passage, simple bac ou pont de bateaux reliés par des câbles jetés entre les deux rives, devint si célèbre qu’à partir du Ier s. ap. J.-C., on préféra, au nom d’origine «Séleucie», celui de Zeugma, qui signifie «Le Pont» ou la «liaison» en grec.

Apamée
Sur la rive gauche du fleuve, à Apamée, la mission a étudié les fortifications, les aménagements de la berge liés à la présence du passage sur l’Euphrate et le plan d’urbanisme antique. Fouilles, méthodes les plus modernes de prospection géophysique adaptées au terrain limoneux et prospection pédestre ont permis le relevé du plan en damier, typiquement hellénistique, de la ville. Celle-ci est protégée par une enceinte dont le tracé illustre le type «en dents de scie» décrit par l’ingénieur Philon de Byzance3. Dégagements extensifs et sondages stratigraphiques ont confirmé les données de la géophysique, et permis la collecte d’informations essentielles sur les méthodes de construction de l’architecture monumentale et domestique. Le matériel recueilli, en majorité du IIe s. av. J.-C., indique que la ville a connu un brusque déclin à partir du Ier s. av. J.-C. en raison de l’affrontement entre Romains et Parthes. Toutefois, une inscription araméenne découverte dans la nécropole située au nord-est du site, prouve l’existence d’une occupation continue jusqu’au VIIIe siècle. Cette ville est l’une des rares cités séleucides à avoir été épargnées par les occupations postérieures, permettant ainsi de résoudre une série de questions de première importance pour l’histoire du Proche-Orient hellénistique et romain.

Zeugma
En rive droite, Zeugma et ses trois grandes nécropoles s’étagent sur les terrasses d’un plateau formé de calcaires tendres. Les objectifs globaux des archéologues de la mission (urbanisme, aménagements des berges, etc.) étaient identiques à ceux de la rive gauche, mais la prospection géophysique a été exclue en raison de la nature du sous-sol et du colluvionnement (accumulations de débris d’érosion) important lié aux précipitations, rares mais torrentielles. En revanche, des fouilles, des décapages en extension et une prospection pédestre systématique ont été réalisés afin de dresser un plan de la ville et des deux nécropoles menacées par la montée des eaux (à l’est et à l’ouest du site). Dans ces dernières, l’opération a permis d’inventorier 300 hypogées (chambres funéraires collectives creusées dans le rocher) taillés dans le calcaire à l’époque romaine. Le nombre de cuves creusées dans le sol (elles ont la forme de sarcophages) varie de 2 à 86 pour la plus grande. L’étude de l’architecture, des décors peints, des inscriptions, des stèles funéraires et des reliefs creusés dans les façades des tombes ont livré de précieux renseignements sur les coutumes funéraires, la densité des populations, et les origines des habitants…
Dans la ville elle-même, outre la mise au jour des deux grandes places romaines avec leurs systèmes d’adduction et d’évacuation des eaux, le bâtiment des archives du Sénat (fouillé par Mehmet Önal) contenait 65 000 sceaux de l’époque d’Auguste. En bordure du fleuve, plusieurs habitations ainsi que des bains ont également pu être dégagés. Il reste malheureusement peu de traces des aménagements des berges, en dehors de leur renforcement à l’aide de divers gros blocs d’architecture. Si le secteur du passage sur l’Euphrate est désormais localisé, les constructions liées au maintien d’un pont de bateaux ont malheureusement disparu depuis longtemps dans le cours de ce fleuve capricieux.

Une résidence romaine richement décorée
Lors de la dernière campagne d’automne, a été mise au jour une très grande mosaïque (9,30 m x 6,80 m) composée de riches bordures, de deux panneaux géométriques et de deux panneaux figurés. L’un représente Dionysos sur son char, le second, la légende de Pasiphae). Ce pavement est d’une très grande qualité technique par la finesse des tesselles4 , la variété des coloris, la présence de verre, le réalisme de l’architecture représentée et des personnages… Exposée dans un triclinium (salle à manger à la romaine) et datée de l’extrême fin IIe voire du tout début IIIe siècle ap. J.-C., l’œuvre se situe dans la lignée des plus belles réalisations d’Antioche. La dépose de la mosaïque a été effectuée aux mois d’octobre et de novembre 1999 par les équipes du musée de Gaziantep, qui ont par la suite poursuivi les travaux de dégagement de la maison. Depuis, quatorze salles ornées de mosaïques et de peintures murales ont été découvertes.
Actuellement, la résidence comporte trois ailes. Celle du centre, légèrement surélevée par rapport au reste de l’édifice, correspond aux appartements de réception. Du nord au sud, elle comprend, outre le grand triclinium évoqué plus haut, un impluvium (petite cour bordée par un nymphée, grande fontaine ornementale) avec une représentation d’Achille. En son centre, s’ouvre une canalisation amenant l’eau nécessaire pour recouvrir en permanence le pavement et mettre en valeur ses couleurs. Une large bordure géométrique court sur trois des côtés de cette salle. Les murs étaient ornés de plaques de marbre tout comme le bassin à trois niches. La troisième salle est un cubiculum, où figure une représentation d’Eros cerné par un très beau rinceau (volutes formées par des feuillages) et une large bordure géométrique. Les murs de ce salon sont recouverts de peintures en trompe-l’œil, imitant le marbre, à l’instar de ce que l’on trouve à Ephèse et à Pompéi. Enfin, à l’extrémité sud, les murs d’une dernière pièce présentent des peintures mettant en scène des personnages en pied. L’ensemble de ces salles était bordé à l’ouest d’un grand péristyle à trois portiques. Au centre de la cour, Poséidon trône sur son char entouré d’animaux marins. Au sud, entre deux colonnes, siège un petit bassin aux parois peintes. Il était surmonté par une coquille marine également décorée, comparable à celle retrouvée en 1934 dans la synagogue de Doura Europos (Syrie).
Les ailes est et ouest sont constituées d’une série de pièces en enfilades qui débouchent sur une cour à portiques. Toutes (ou presque) sont couvertes de mosaïques et de peintures. Dans la dernière phase d’occupation de la maison, la cour orientale abritait les cuisines remarquablement conservées : dolia (grandes jarres), puits, plans de travail avec foyers et repose-plats y ont été découverts. La cour occidentale, qui comportait un étage muni de colonnes torses, a livré une statue-candélabre de Mars en bronze, un fauteuil recouvert de plaques de bronze, de fer et de cuivre, et récemment, deux sacs emplis de plusieurs centaines de pièces de monnaie datées de 250 ap. J.-C. Ainsi, par son décor (mosaïques, peintures et sculptures) et par son état de conservation, cette résidence constitue l’une des plus belles découvertes de ces cinquante dernières années dans l’Est méditerranéen.

Course contre la montre
Outre les mosaïques mises au jour et actuellement toutes prélevées, il reste à terminer les relevés et la dépose des peintures murales. Malgré les risques d’effondrement de la terrasse liés à la mise en eaux, le travail devrait aboutir avant la submersion prochaine du site5. Des archéologues, des spécialistes de la peinture murale et de la mosaïque se relayent sans relâche depuis le mois d’avril, afin que l’intérêt de cette découverte ne soit pas compromis.
Il était également important de sauvegarder quelques témoignages des plus beaux ou des plus intéressants reliefs funéraires sculptés dans les parois calcaires. Dans l’urgence et faute de moyens pour déplacer des professionnels du moulage sur le terrain, deux archéologues de l’équipe du CNRS, formés par l’atelier de moulages de la DMF (Direction des musées de France), ont pu réaliser les empreintes d’une partie des reliefs de la façade la mieux conservée des nécropoles de Zeugma, et celle d’une des inscriptions funéraires d’Apamée. Cette inscription indique que l’araméen n’était pas confiné à la seule ville d’Edesse (actuelle Sanli-Urfa) mais pouvait se développer aux franges occidentales de la province.
Parallèlement, l’équipe française de restauration du musée d’Arles, dirigée par Patrick Blanc, et les ateliers de restauration d’Ankara et d’Istanbul7 devraient mettre sur pied un programme de restauration et de conservation des pavements de mosaïques. Il est aussi indispensable que des ouvriers et des étudiants turcs soient formés par les meilleurs restaurateurs. Ces perspectives de travail entre les deux pays arrivent à point nommé, puisqu’en 2001 doit avoir lieu, en Turquie, le colloque international de la mosaïque antique. Cette rencontre, que précède une série de reportages et d’articles6, devrait porter à la connaissance d’un large public la richesse de ce patrimoine archéologique. La pression scientifique et médiatique va permettre le classement du site en zone archéologique. Cette mesure limitera les pillages, en attendant la création d’une nouvelle mission, permanente cette fois-ci. Les objectifs pourront alors se déplacer vers les parties hautes de Zeugma et sa nécropole sud, sans aucun doute les secteurs les plus importants et les plus riches en bâtiments publics.



Bibliographie :
• C. Abadie-Reynal, R. Ergec , J. Gaborit, P. Leriche, Deux sites condamnés dans la vallée de l’Euphrate, Séleucie-Zeugma et Apamée, Archéologia, mars 1998, pp. 28-39.
• Rapports préliminaires de la mission archéologique Zeugma-moyenne vallée de l’Euphrate Anatolia Antiqua, vol. V, VI, VII, et VIII, Istanbul (1996-1999).


1) Voir carte : site n° 8.

2) Séleucos Ier (-358/-280), fondateur de la dynastie des Séleucides, créa près de 70 villes, dont plusieurs portent le nom de «Séleucie».

3) Philon de Byzance est à l’origine de la poliorcétique : «l’art d’assiéger et de défendre les villes».

4) Tesselles : petits cubes de matière dure (pierre, verre, etc.) qui constituent une mosaïque.

5) La résidence devait être recouverte par les eaux en juin, et les 15 ha de Zeugma fin octobre.

6) La société Gédéon termine actuellement un film sur Zeugma, dont la programmation est prévue en octobre prochain. Le même mois devraient paraître un article d’Yves Gellié sur la vallée de l’Euphrate dans le magazine Géo et un reportage photographique de Stéphane Compoint (Agence Sygma).

7) Pour éviter toute confusion, il a été volontairement adopté la graphie turque actuelle pour tous les noms turcs.
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