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 Sri Lanka. On achève bien les enfants...

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Faj
Âme Sentimentale qui se lie à l'Anatolie
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Faj


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MessageSujet: Sri Lanka. On achève bien les enfants...   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyMer 16 Aoû - 12:57

Sri Lanka. On achève bien les enfants...

Un orphelinat tamoul a été la cible de l'armée régulière. Bilan : 61 lycéennes tuées et au moins 150 blessées. Un bombardement qui précipite, encore un peu plus, le Sri Lanka dans une escalade de la violence entre les Tigres tamouls et l'armée régulière.

Après le meurtre abject de dix-sept employés de l'association française Action contre la faim (ACF), abattus froidement à l'arme automatique dans leurs locaux de Muttur, ce sont des dizaines de jeunes filles qui ont subi, lundi 14 août, les revers d'une des plus anciennes guerres civiles de la planète. 61 lycéennes ont, en effet, péri et 150 autres ont été blessées dans un raid aérien de l'aviation sri lankaise contre un orphelinat dans le district de Mullaitivu, en zone rebelle (nord-est). Visé par l'armée régulière sous prétexte que le lieu abritait en réalité un centre d'entraînement clandestin de la rébellion pour enfants soldats, ce que les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE, séparatistes) se sont empressés de contester. Si ces derniers avaient, certes, tout intérêt à ne pas divulguer si les bâtiments étaient réellement des camps d'entraînement ou non, les associations qui se sont rendues sur le terrain n'ont pas pu confirmer la version officielle de l’armée sri lankaise... Un doute qui compromet fortement la volonté du gouvernement de faire la paix dans une guerre où les deux parties ont désormais les mains bien sales !

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et la mission de contrôle de la trêve au Sri Lanka (SLMM) ont déclaré, mardi 15 août, qu'il n'y avait « aucune preuve » indiquant que l'orphelinat tamoul abritait, comme l'a affirmé l'armée, des enfants soldats. « C'est un incident horrible, peut-être pas intentionnel, qui a touché des enfants. Dans la montée de la violence ici, nous voyons aussi de manière répétée des enfants coincés au milieu » des combats, a déclaré Joanna van Gerten, la représentante de l'Unicef au Sri Lanka. L'heure est aux suppositions mais les autorités sri lankaises ont tout de même décidé de fermer toutes les écoles du pays, pour une période indéterminée, dans la crainte de représailles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE).

Depuis le 26 juillet, date de reprise des hostilités, le nombre de victimes reste difficile à déterminer. Ces affrontements sont les plus meurtriers depuis la trêve de 2002. Quelques heures seulement après le bombardement de l'orphelinat, un attentat visant l'ambassadeur du Pakistan fait 7 morts à Colombo. Samedi 12 août, c'était au tour d'un haut responsable du processus de paix au Sri Lanka, le tamoul Ketheesh Loganathan, d'être abattu par deux inconnus devant son domicile. Dimanche, des tirs de roquettes et d'artillerie ont fait au moins 15 mort civils réfugiés dans une église sur l'îlot de Kayts. Une liste qui est loin d'être exhaustive si on fait exception des combats au corps à corps entre les Tigres et l'armée qui redoublent sur l'île !

Plus de 60 000 personnes ont été tuées depuis que les rebelles tamouls ont déclenché, en 1972, leur insurrection. Ils réclament une large autonomie du nord-est de l’île, peuplé en majorité de Tamouls. Reste qu'aujourd'hui, la communauté internationale se désintéresse de plus en plus d'un conflit beaucoup moins médiatique, il faut le dire, que celui du Proche-Orient ! Et quand on voit le temps que les Nations-unies ont mis pour adopter une résolution préconisant un cessez-le-feu au Liban, on doute fortement de la rapidité de ces derniers à se pencher sur le dossier sri lankais...
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Babel
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MessageSujet: Re: Sri Lanka. On achève bien les enfants...   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyMer 16 Aoû - 13:02

Et encore un conflit oublié.
Des victimes tombées sans reconnaissance.

Le proche-orient est plus médiatisé parce qu'il y a des enjeux occidentaux.
Ici au Sri-Lanka, apparemment pas d'enjeux, pas de situation géostratégique intéressante, pas de ressources naturelles convoitées... alors le silence et l'oubli !
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Faj
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MessageSujet: Re: Sri Lanka. On achève bien les enfants...   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyJeu 17 Aoû - 16:03

"Le regain de violences au Sri Lanka était prévisible"

Comment expliquer l'escalade de la violence ces dernières semaines au Sri Lanka ?

J'ai le sentiment qu'aujourd'hui le cessez-le-feu est caduc. Mais le regain de violences était prévisible. Depuis le début de l'année 2006, les Tigres ont opté pour une stratégie d'"attention". J'entends par là que les Tigres cherchent à affaiblir le gouvernement, en prenant soin d'éviter un embrasement général qui entraînerait l'intervention de l'Inde. Les Tigres sont de fins stratèges. Ils ont des effectifs moins nombreux que l'armée, mais ils sont à jeu égal en termes de renseignements et de capacités militaires. Surtout, les Tigres dominent la mer. Leur faiblesse actuelle est le contrôle du secteur aérien, qu'ils tentent de conquérir.

En face, Colombo subit les attaques des rebelles, qui ont toujours eu l'initiative. Le gouvernement se crispe sur sa position intransigeante. L'actuel président, Mahinda Rajapakse, a été élu en novembre 2005 sur un programme rejetant catégoriquement l'option du fédéralisme.

Quel est le soutien respectif du gouvernement et des LTTE au sein de la population sri-lankaise, répartie entre Cinghalais (73 %, majoritairement bouddhistes), Tamouls (18 %, hindouistes) et Moors (7 %, musulmans) ?

La population cinghalaise est très partagée. Lors de la présidentielle de 2005, Rajapakse a obtenu une très courte majorité, ne l'emportant que grâce au boycott du scrutin par les Tigres. Les rebelles eux-mêmes sont divisés entre Tamouls du Nord, qui contrôlent l'appareil politique des LTTE, et Tamouls de l'Est, dont une partie a rallié le camp gouvernemental après la défection en 2004 de l'ancien chef rebelle Karuna. Les Tigres sont désormais en position de faiblesse dans l'est de l'île.

Par ailleurs, le tsunami de décembre 2004 a exacerbé les tensions. La catastrophe avait d'abord rapproché les communautés. Mais les enjeux financiers de l'aide ont eu raison de l'élan de solidarité. Tigres et gouvernement n'ont pu s'accorder sur la répartition des fonds internationaux.

Peut-on envisager une voie de sortie de ce conflit ? La communauté internationale a-t-elle un rôle à jouer ?

Aujourd'hui, je ne vois pas qui serait en mesure d'intervenir au Sri Lanka. La diplomatie norvégienne elle-même est compromise par le retrait de certaines ONG, dont la présence sur l'île pouvait avoir un rôle stabilisateur.

Seule l'Inde, qui ne peut accepter une déstabilisation de l'océan Indien, a des intérêts dans la région. Mais l'Inde est peu encline à s'immiscer dans le conflit. Sa précédente intervention, entre 1987 et 1990, s'était soldée par l'assassinat en 1991 de l'ex-premier ministre Rajiv Gandhi.

La seule sortie de crise envisageable est une solution politique interne, le fédéralisme. En effet, aucun pays ne reconnaîtrait l'autonomie aux Tigres. Mais il faut que Colombo revienne sur son refus d'un Etat fédéral. C'est probable si l'armée est défaite militairement.
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MessageSujet: Re: Sri Lanka. On achève bien les enfants...   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyJeu 17 Aoû - 17:16

Bon je connais absolument rien à ce conflit, je l'avoue.
Une question cependant me traverse la tête : Les tamouls sont minoritaires au sein du pays. S'ils veulent l'indépendance c'est sans doute parce qu'ils ont dû subir des discriminations voire même des persécutions ?
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MessageSujet: Re: Sri Lanka. On achève bien les enfants...   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyJeu 17 Aoû - 17:25

Ce que je sais, c'est qu'ils sont majoritaires en Inde Yeux roulants P-ê rêvent-ils d'un rattachement ? Bounce
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MessageSujet: Manifestation de soutien aux victimes tamoules   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyVen 18 Aoû - 11:59

A Paris, manifestation de soutien aux victimes tamoules

Près de 500 personnes se sont réunies à Paris alors que la violence entre rebelles et gouvernement redouble au Sri Lanka.

Des ballons noirs tenus par des rubans or, des drapeaux sang et or aux couleurs des Tigres de Libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont envahi jeudi après-midi le parvis de la gare Montparnasse. Près de 500 Tamouls srilankais de la région parisienne (un millier selon les organisateurs) manifestaient afin de rendre hommage aux dizaines de civils tués dans le nord-est du Sri Lanka depuis le 26 juillet lors d’affrontements entre rebelles et l'armée sri lankaise,.

L'assistance est invitée à se recueillir devant un autel improvisé où sont exposées des photos de corps d'enfants et d'adolescents, morts ou blessés, ornées de guirlandes de fleurs. Chacun pose une bougie allumée à la flamme d'une vasque sang et or. Les centaines de personnes des tous âges, vêtues de couleurs sombres et d'un brassard noir, peu ayant choisi les chemises avec logo des LTTE ou les couleurs vives de la rébellion, écoutent dans le silence les chansons de soutien des Tamouls indiens à leurs voisins sri lankais. A la tribune se relaient proches des victimes et représentants de la communauté. Comme Suba, qui incite la communauté internationale «à ouvrir les yeux sur le traitement inhumain que la communauté tamoule subit. Nous en avons marre de crier et d'appeler à l'aide. Nous voulons la paix».

Excédés par ces nouveaux morts, soixante et un selon des représentants tamouls et au moins dix-neuf selon la Mission de contrôle de la trêve au Sri Lanka (SLMM), et sous couvert d'hommage aux victimes d'un conflit qui dure depuis plus de trente ans, les Tamouls de France manifestent surtout contre le gouvernement sri lankais «violent et corrompu», comparé sur des pancartes à Hitler. Avant de prendre le micro, Suba insiste sur le fait que «tous ces gens sont là aussi pour apporter leur soutien aux Tigres qui se battent pour nous, pour notre différence. Nous ne faisons pas de différence entre les Tigres et le peuple. Les LTTE ne sont pas des terroristes, ils n'assassinent pas de civils, ce sont des accusations mensongères du gouvernement. Ils réagissent à l'agression de l'Etat sri lankais et nous voulons que la communauté internationale s'en rende compte».

Pour Matha, qui se présente comme un ancien membre des LLTE qui a perdu une jambe au combat, «une présence internationale est essentielle. Ce n'est qu'avec l'intervention de pays étrangers que nous pourrons trouver une solution et arrêter la guerre. Nous demandons l'aide du monde entier». Ruban, étudiant à Paris, demande à ce que l'Union européenne voit «la vérité au lieu d'écouter le gouvernement. Nous devrions avoir droit à un référendum, comme au Monténégro».

Les Tamouls réclament depuis le début des années 1970 la création d'un état indépendant dans le Nord et l'Est de l'île où ils sont majoritaires. Plus de 60.000 personnes sont mortes depuis le début «officiel» de la guerre civile en 1983. Un cessez-le-feu, signé en 2002, est toujours en vigueur malgré les récents affrontements.
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MessageSujet: Re: Sri Lanka. On achève bien les enfants...   Sri Lanka. On achève bien les enfants... EmptyMer 23 Aoû - 16:40

Massacre au Sri Lanka éclipsé

Éclipsée par les événements du Proche et du Moyen-Orient, la guerre ouverte entre le gouvernement sri lankais et les Tigres tamouls se rappelle au monde par l'escalade des attaques visant les civils.

«En cas de violation des Conventions de Genève, la Communauté internationale toute entière a le devoir, je dis bien le devoir, de les dénoncer», déclare cette semaine Louise Harbour dans une revue géopolitique américaine. La haut-commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme se dit en effet furieuse de l’inertie des gouvernements face aux conséquences humanitaires de la sanglante crise au Proche-Orient. L'indignation qui vaut pour le drame du Liban vaut-elle aussi pour la guerre civile, beaucoup moins médiatique mais tout aussi cruelle, qui déchire le Sri Lanka depuis 1983?

Silence et impuissance

Le lundi 14 août dernier, il a fallu le bombardement d'un orphelinat par l'aviation gouvernementale, provoquant la mort de 61 lycéennes, selon l'organisation des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), pour qu’une timide indignation internationale se fasse entendre, notamment à Ottawa et que le secrétaire général des Nations Unies appelle les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire.

Le 6 août, une semaine avant la déclaration onusienne, on retrouvait pourtant déjà dans les bureaux d'Action contre la faim, à Muttur, une ville de la côte est du Sri Lanka, les corps sans vie de dix-sept employés de cette ONG française, tués d'une balle dans la tête. Une violation flagrante des conventions censées protéger les populations civiles et surtout les organisations qui leur portent secours. L'armée sri lankaise et les rebelles tamouls se rejettent la responsabilité du massacre. Les familles des victimes, en majorité tamoules, en font porter la responsabilité aux forces gouvernementales.

Rebelles et gouvernement se renvoient la balle

Les rebelles tamouls ont aussi accusé l'aviation sri lankaise d'avoir bombardé l’orphelinat Senchcholai de Vallipunam dans le nord-est de l'île, tuant les 61 lycéennes et en blessant 150 autres, toutes âgées de 15 à 18 ans. Les autorités de Colombo, capitale du Sri Lanka, n'ont pas démenti. «C'est un mensonge de dire que les écoliers étaient visés», a relativisé toutefois un porte-parole du gouvernement, cité par l'Agence France-Presse (AFP). «L'aviation a bombardé un centre d'entraînement des LTTE. Nous ne savons pas s'ils ont déplacé là-bas des enfants soldats.» Le gouvernement a fermé toutes les écoles, par crainte de représailles des LTTE.

Le Sri Lanka vient de connaître la pire semaine depuis la trêve de 2002. Les combats ont fait plus de 150 morts du côté rebelle et 36 dans les rangs de l'armée. Un attentat visant apparemment l'ambassadeur du Pakistan à Colombo a fait sept morts lundi le 14 août. Un haut responsable du processus de paix au Sri Lanka, appartenant à la minorité tamoule, a été abattu par des inconnus le samedi 19 août.

Les ONG prises au piège

Depuis une semaine, les organisations humanitaires notamment canadiennes qui oeuvrent dans le pays depuis le tsunami de janvier 2005, bouleversées et inquiètes pour la poursuite de leur aide, attendaient donc que les institutions internationales expriment la même indignation que celle manifestée au sujet de la crise au Liban. Les organismes suisses particulièrement, parmi les plus impliqués, réclament de leur gouvernement que des explications soient exigées de la part du gouvernement de Colombo sur le meurtre des humanitaires. «Si Berne, comme dépositaire des Conventions, ne réagit pas, alors cela veut dire que dans toutes les guerres on pourra impunément tirer sur ceux qui portent secours. Ici, nous avons le sentiment qu'aussi bien le gouvernement que les Tigres cherchent à se débarrasser des témoins gênants et à les faire fuir», exprime sur place un volontaire d’Oxfam.

Car les ONG constatent un net recul du respect des règles humanitaires des deux côtés. Très présentes au Sri Lanka, les ONG suisses ont été contraintes de multiplier les règles de sécurité, voire de quitter les zones les plus risquées. Helvetas a dû interrompre plusieurs jours ses projets situés dans la zone du district de Batticaloa, contrôlée par les groupes tamouls. La Croix-Rouge suisse, qui développe un programme de reconstruction (écoles, habitations, dispensaires de santé) dans la zone affectée par le tsunami et dispose sur place de onze collaborateurs expatriés, a retiré de Trincomalee, la région la plus dangereuse, ses trois délégués suisses.

Le conflit, qui a fait plus de 62 000 morts depuis 1983, s'est ravivé après l'élection présidentielle de novembre dernier. L'ancien premier ministre Mahinda Rajapakse, qui avait fait campagne sur un programme de paix, a durci les actions de l'armée pour ne pas s'aliéner le soutien du parti marxiste nationaliste et extrémiste, le JVP. Mais les attentats attribués aux LTTE, placés sur la liste des organisations terroristes par l'Union européenne, n'ont jamais cessé non plus.
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