Talabani descend en flammes l’Iran et la Turquie pour leur interférence en Irak
UPI, Beyrouth, Liban, 16 mai – Le président irakien Jalal Talabani a violemment attaqué l’Iran et la Turquie voisins pour leur interférence dans les affaires internes irakiennes, les avertissant que Bagdad pourrait leur rendre la pareille.
Talabani aurait déclaré, selon un article paru mardi dans le quotidien Al-Sharq al-Awsat : « L’Irak n’est pas un pays faible. Les nations voisines peuvent nous créer des problèmes et nous sommes nous aussi capables de leur créer des problèmes ».
Il a ajouté : « Si l’Iran se permet d’intervenir à Karbala parce que c’est une ville chiite et si la Turquie pense qu’elle peut intervenir à Kirkuk, cela pourrait avoir de très dangereuses conséquences ».
« Dans ce cas, a-t-il dit, l’Irak aura également le droit d’intervenir au Khuzestân en Iran pour la simple raison que sa population est arabe, et il en va de même pour Alexandrite en Turquie qui a aussi une population arabe. »
Talabani a souligné cependant qu’il y avait eu du bon et du mauvais dans les relations entre l’Irak et l’Iran « mais il y a toujours un moyen de trouver un arrangement et, entre l’Irak et la Turquie, un accord est également possible ».
Il a reconnu que les deux pays avaient de bonnes raisons d’intervenir en Irak puisque le Parti des travailleurs du Kurdistan attaque la Turquie depuis le nord kurde en Irak ; un groupe kurde en Iran fait de même et a trouvé refuge dans le nord de l’Irak.
« Néanmoins, nous devons trouver une solution afin d’éliminer tous les prétextes pour l’Iran et la Turquie de frapper des territoires irakiens », a-t-il ajouté.