Le Secrétaire général a choisi l'ancien ministre des Finances de la Turquie, Kemal Dervis, pour diriger le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui joue une rôle critique dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement. Si le choix du Secrétaire général est confirmé par l'Assemblée, pour la première fois dans l'histoire du PNUD, son Administrateur ne proviendrait pas d'un pays donateur.
Le Secrétaire général a soumis la candidature de Kemal Dervis, ancien ministre des Finances de la Turquie, au Président du Conseil d'Administration du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour occuper pendant quatre ans le poste d'Administrateur du PNUD, a indiqué aujourd'hui son porte-parole, Stéphane Dujarric, lors d'un point avec la presse au siège de l'ONU à New York.
Après 22 ans au service de la Banque mondiale où il a terminé à la fois Vice Président pour le Moyen Orient, l'Afrique et l'Europe et Vice Président pour la réduction de la pauvreté et pour la gestion économique, Kemal Dervis, 56 ans, de nationalité turque, a été pendant deux ans ministre des Finances de la Turquie.
Si la nomination de Kemal Dervis était confirmée par l'Assemblée générale, pour la première fois dans l'histoire du PNUD, son Administrateur ne proviendrait pas d'un pays donateur mais au contraire d'un pays où le PNUD est très actif, a fait remarquer le porte-parole. Son prédécesseur Mark Malloch Brown, aujourd'hui chef de cabinet du Secrétaire général, était un citoyen britannique, et ses cinq prédécesseurs étaient de nationalité américaine.
Kemal Dervis aurait, selon le Secrétaire général, les capacités nécessaires pour continuer la réforme mise en œuvre au cours de ces six dernières années par Mark Malloch Brown et pour consolider le rôle critique du PNUD dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM) et dans la prévention des crises.
Avec un budget annuel de trois milliards de dollars, le PNUD, présent dans 166 pays, aide les populations et les gouvernements des pays pauvres à se développer, rappelle pour sa part le PNUD dans un communiqué publié aujourd'hui.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=10269&Cr=PNUD&Cr1=Annan#
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