Message de l'Association des Parlementaires Turcs...

Message de l'Association des parlementaires turcs aux parlementaires français et probablement européens

NEGATIONNISME, jeudi 14 avril 2005-ARMENEWS-

Mon cher collègue,

Les évènements tragiques qui se sont déroulés dans les années 1915/1916, dans les conditions de la guerre entre les Arméniens et les Turcs, ont causé des pertes des deux côtés, mais jusqu’à présent ces faits n’ont été unilatéralement présentés à l'opinion publique que par les Arméniens.

La vérité objective se révèlera à l’issue d'un travail sur les archives mené par un comité formé par des historiens représentant les points de vue de la Turquie et de l'Arménie et ce, sous la surveillance d'un arbitrage institutionnel.

Ces travaux ne doivent pas se limiter aux archives des deux pays, mais doivent également prendre en compte celles des pays concernés, et qui jouaient un rôle prédominant dans le monde.

1-) Ce comité doit définir exactement le nombre des Arméniens vivant en Anatolie au début du 20eme siècle, le nombre de ceux qui y sont retournés et qui ont continué à vivre en Anatolie, après la guerre qui fait l’objet du débat entre les deux parties.

2-) Il faut discuter des raisons de l’émigration des Arméniens à l'extérieur de l 'Anatolie et de leur déplacement en Anatolie durant les années 1915/1916 :

- Il faut chercher à comprendre si les mesures d’isolement, prises en Anatolie, avaient pour but d’empêcher la coopération entre les Russes et les bandes d'Arméniens, rebelles à leur Etat.

3-) Il faut rechercher le nombre des Turcs forcés à émigrer et tués collectivement, depuis 1812 en Crimée, au Caucase et dans les Balkans.

Poursuivre, comme certains pays, une politique qui utilise les Arméniens pour mettre en accusation la Turquie sur la base de documents dont la falsification a été prouvée et qui instrumentalise politiquement ce sujet, sans prendre en compte les considérations et les observations objectives, ne saurait procurer un supplément de paix dans la région, ni dans le reste du monde.

C'est pourquoi, l'Union des Parlementaires Turcs, qui regroupe les parlementaire actuels ainsi que leurs prédécesseurs, en tant qu’Organisations Civiles importantes de Turquie, a accueilli avec satisfaction l'initiative collective de leurs collègues de la majorité et de l’opposition, de demander un travail de recherche sur les archives des pays concernés par ce sujet (sous la surveillance d'un arbitre neutre).

Et nous demandons également votre soutien.

Veuillez agréer nos sentiments les plus respectueux.

Hasan KORKMAZCAN

Président

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Questions qui demandent en fait à être analysées.
Par contre l'orthographe

j'ai réaménagé l'orthographe.

C'est beaucoup plus lisible

Citation :

3-) Il faut rechercher le nombre des Turcs forcés à émigrer et tués collectivement, depuis 1812 en Crimée, au Caucase et dans les Balkans.

Je pense également qu'il faut nous souvenir, nous aussi, de la souffrance de nos ancêtres.

Emigrer dans les pays occidentaux pour y vivre, comme les turcs et sujets ottomans ont dû le faire, depuis la dégradation de l'empire Ottoman jusqu'aux conséquences de sa désagrégation, mériterait des études.
(Et peut être que des bonnes âmes demanderaient alors la création a posteriori de "cellules psychologiques" )

Je ne commencerai pas à décrire, disons que pour les blonds aux yeux bleus qui parlaient la langue sans accent, le plus simple pour avoir la paix était l'assimilation complète en effaçant toute trace de "turquitude" dans les ascendants.

Pour les autres, ils ont dû faire leur affaire personelle des conséquences des différentes diatribes anti turques au fil des ans, sans pour autant en France, avoir été l'objet de violences directes, particulières à leur origine : cette origine turque n'était pas moquée, mais plutôt considérée avec une certaine crainte (qui pouvait entraîner écartement dans certains cas), le turc Ottoman étant consideré historiquement avec une certaine terreur (multiples conquètes, prise de Constantinople, pyramides de têtes coupées dans les villes conquises, armée et marine redoutables, janissaires, bachi buzuks, harems, etc, etc, etc... )

A l'heure actuelle, je ne vois comme réponse à donner aux détracteurs de la Turquie que de la faire progresser économiquement au maximum.