Condamnée pour discrimination raciale

Une propriétaire condamnée en appel pour discrimination raciale

Elle avait refusé de vendre son pavillon de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, à un couple de musulmans. Cette propriétaire a vu mardi sa condamnation confirmée en appel. A savoir un mois de prison avec sursis pour "discrimination dans l'offre ou la fourniture d'un bien ou d'un service en raison de l'origine, de l'ethnie ou de la nationalité". Quant à Pierre Bernard, l'ex-maire de Montfermeil, qui était poursuivi par SOS Racisme pour avoir incité la propriétaire à ne pas vendre, il a vu sa mise hors de cause confirmée en appel. Son procès ne concernait plus que les intérêts civils, le parquet n'ayant pas fait appel de la relaxe prononcée en première instance en sa faveur par le tribunal correctionnel de Bobigny. (D'après AFP)

Etant comme la plupart d’entre vous un belge d’origine étrangère, nous avons tous je crois été victime de discrimination ou de propos raciste même minime soit il. Les plus blessantes c’est je crois celles qui sont faites de sous entendus et de fausses vérité. C’est je crois quand on le vit qu’on ressent la plus grande part d’injustice, tous autant que nous sommes nous aurions toutes et tous une anecdote à raconté. Quand à moi j’en ai une que je n’ai toujours pas digérée avec le temps. C’était en 1999 et je faisais deux semaines d’essais dans le restaurant La maison du cygne à la grande place, j’y travaillais comme commis de salle et un soir je débarrassais les assiettes de je ne sais plus qu’elle dessert qui comportait des cerises. Sans le savoir je débarrassais toute l’assiette dans la poubelle, malheur à moi il fallait récupéré les cerises on aurais pu me le dire autrement que le moyen que le Chef de cuisine à utilisé. Il s’est mis à crié du fond de sa cuisine que je jetais les cerises que je ne trouverais même pas dans mon pays, surpris je n’es su quoi répondre et aujourd’hui je m’en veut de ne pas lui avoir répondu parce qu’il y avait matière à lui répondre. De plus les cerises qu’il y a dans mon pays il ne les trouverait nulle par ailleurs dans le monde. Voila je me sens déjà mieux

Le racisme finalement, ce n'est pas dans sa version extrême, violente, insultante qu'il fait le plus mal, c'est dans tous ces petits faits quotidiens, presque anodins, de ces petites phrases assassines, venant parfois de personnes dont on ne s'y attendait pas et qui révèlent, de cette manière, un fond ambiant.