THÉ Et FEU
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 "Fils indigne" II : Témoignages de migrants

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Faj
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Hakannibal
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Hakannibal
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MessageSujet: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyJeu 15 Sep - 18:06

"Fils indigne" était un texte que j'avais rédigé spontanément sur BBT le 30 janvier 2005, lors d'un de ces soirs d'hiver où la déprime se fait facile. Ce texte (dont vous pouvez lire la version corrigée ci-bas) relatait mon humeur et mes pensées vis-à-vis de mes parents, de ma relation avec eux, de la manière dont je les vois.

En fait, coïncidence étrange, le 27 janvier, mes parents participaient à une réunion de quartier où ils ont eu l'occasion d'exprimer en public le bilan de leur vie de migrant, participant ainsi à l'élan d'émotions qui guidait cette réunion.

Comme tous les migrants, ils ont eu, à côté de leurs joies, leur lot de déceptions qui les fait inévitablement se demander où ils en sont aujourd'hui. Un journaliste qui rédige pour un magazine local, ayant pris note de leur témoignage, a retranscrit ce qu'on pourrait considérer comme la version parentale du texte que j'avais moi-même posté sur le net. Je vous recopie ce texte paru dans le magazine "Curegem News" (N° 94 - février 2005 - p. 3). (Le témoignage de mon père avait duré plus longtemps que ça, mais le journaliste a fait un résumé assez représentatif du contenu de ses propos) :


____________________________

Madame X. Vient de la région d'Antalya où les Turcs de Belgique vont faire leur service militaire payant (ils font un mois au lieu de douze... et achètent l'exemption des onze mois manquants). Arrivée en Belgique, il y a 29 ans (avec deux enfants), ce n'est que récemment (à la naissance de sa première petite-fille) que, renonçant au rêve du retour, elle s'est décidée à acheter sa maison, à la rue xyz. Elle n'avait pas alors la possibilité (et elle n'a pas eu plus tard l'envie) d'apprendre le français. Elle le regrette un peu aujourd'hui, mais elle explique son peu d'entrain par le fait qu'elle ne soit jamais sortie de chez elle, où elle a toujours eu une traductrice à portée de main. D'ailleurs, elle souhaitait que ses enfants parlent le turc à la maison : c'est le seul patrimoine culturel qu'elle ait pu leur transmettre... Maintenant qu'ils sont éduqués, ne pourrait-elle, elle aussi, songer à faire son éducation ? Elle y a songé, et elle s'est mise à l'étude... non pas du français, mais de l'arabe... pour lire le Coran : cela aussi, c'est de la culture !

Son mari, Monsieur X, marié à 17 ans, père à 18 ans (il sera grand-père à 37), a immigré cinq ans avant elle : une aventure de quinze jours, avec une traversée montagneuse, un séjour en prison yougoslave, des frontières franchies à pied... pour aboutir à trois ans de vie clandestine en Hollande, avant d'être bienheureusement régularisé en Belgique en 1974. Son fils cadet, le seul à être né en Europe, est ingénieur chimiste... mais il a une mentalité d'européen, si vous comprenez ce que je veux dire ! Lui, le père, à 56 ans, vient d'être déclaré inapte au travail, ce qui le fait passablement enrager. Il est prêt à tout faire (plafonnage, carrelage... ), même gratuitement, pour sortir de cette vie d'inactivité passée entre le café et la mosquée. Il se rappelle le temps où il s'étonnait de voir un voisin marocain tuer le temps en balayant tous les jours la rue xyz jusqu'au boulevard de la bcd. N'était la crainte du qu'en dira-t-on, il ferait bien la même chose. Retourner au pays ? Il en rêve parfois, avec des chèvres et des moutons à garder, et un jardin à cultiver, dans la montagne.

____________________________

Voici la version corrigée de mon texte initial "Fils indigne" :

(Sur BBT) Hakannibal a écrit:
Il vit dans le fin fond de l'Anatolie, dans un village où ni l'électricité, ni l'eau de proximité sont des conforts qu'on pourrait imaginer accessibles un jour. N'ayant connu qu'une vie de misère, où le moindre oeuf était partagé au moins par 4, où le même pantalon était utilisé pendant des années en le cousant et le recousant, où rien que de pouvoir s'acheter une paire de chaussures était un luxe, lui vint un jour l'espoir d'un avenir meilleur. Une femme à protéger, des enfants à nourrir, et l'opportunité de concrétiser enfin un tas de rêves. Des promesses... peut-être ne sont-ce là que des promesses ? Mais qu'importe, il n'a rien à perdre. Alors il se renseigne : comment ? Quand ? Avec qui ? Ses proches l'encouragent : il est le plus jeune, le plus vivace, il peut en prendre le risque.

Le voyage se prépare, de même que l'apprentissage de comment vivre la dure réalité de la séparation. Une séparation pour le laisser s'en aller vers des contrées si inconnues. Qui sait ce qui va lui arriver là-bas ? Et surtout, qui sait quand il va revenir ? Va-t-il réussir ? Va mon fils, va mon frère, va mon époux. Avec ton départ, une partie de notre coeur nous est arraché, mais va accomplir ta noble mission. Et ne t'en fais pas, si tu échoues, tu garderas toujours ta noblesse dans nos esprits.

Le grand jour arrive, il quitte les siens, la gorge nouée, la peur au ventre, les larmes aux yeux qu'il essaye de dissimuler, un cocktail d'émotions lui envahissant tout le corps, sous la peau. Les siens le regardent s'éloigner, ses enfants ne comprennent pas : "Quelles sont ces larmes, maman, qu'on a si peu l'habitude de voir sur vos visages ?". Mais maman qui le regarde s'éloigner ne sait quoi répondre. Elle est déjà si perdue, tout comme son regard brouillé par ce liquide envahissant qui fait disparaître l'être aimé avant même qu'il ne disparaisse derrière les montagnes. Il est parti.

Il passe les frontières, franchit les montagnes enneigées, la route se fait longue, capricieuse dans ses courbes, périlleuse dans ses dénivellations, chaque horizon parait une nouvelle terre hostile où l'inconnu est le seul hôte qui promet d'accueillir. Il découvre mille et une nouveautés que ceux qu'il a laissés derrière lui ne peuvent même pas s'imaginer. D'ailleurs, mieux vaut qu'ils ne se l'imaginent pas, ils sont déjà suffisamment inquiets comme ça.

Il arrive enfin à destination. Il s'agit désormais de s'organiser, rencontrer, découvrir et s'adapter à ceux qui sont déjà là, qui l'épaulent. Dans la misère, on s'entraide, on est tous frères. Viens mon gars, on a du boulot pour toi. Il est très éprouvant, mais tu peux utiliser ta force et ta jeunesse pour commencer à accomplir la mission pour laquelle tu es venu, comme nous, ici. Ainsi, les jours passent, comme les semaines, les mois, les années, les boulots. Des machines d'usines de textile aux fours infernaux des boulangeries, de l'odeur omniprésente du ciment aux parois obscures des profondeurs des mines, il en voit passer de toutes les couleurs et de toutes les saveurs... de la vie, des plus acides aux plus amères.

Vient ensuite le moment où il faut prendre une décision. Vaut-il la peine de rester ? Quand vais-je y retourner ? Ils m'attendent, et je n'aurai pas la face de revenir à eux alors que je n'ai encore rien réalisé. Mais une autre alternative existe. Nous sommes en 1976, il décide de ramener sa femme et ses enfants. La séparation n'a été que trop longue, et on ne peut pas vivre détaché d'une partie de soi-même.

Les 2 mômes ont tellement grandi, il a n'a été que trop absent pendant ces années sans pouvoir les voir. Elle est restée aussi belle qu'au premier jour. Bienvenue en Belgique, mon amour, tu m'avais manquée. Bienvenue, mes coeurs, je ne pouvais plus vivre sans vous. Vous verrez, vous allez vite vous y faire : nous ne sommes pas seuls. Vous irez à l'école, vous apprendrez plein de choses. Ici, tout est tellement différent, tout est tellement meilleur. Mais les enfants, quand ils sont perdus, croient souvent très rapidement à ce qu'on leur dit.

Et les réalités continuent de se dérouler, tel un parchemin qui révèle chaque ligne sans qu'on ne puisse la deviner, puisque c'est la 1ere fois qu'on lit ce genre d'histoire. Le 3ème enfant vient au monde, lui est né ici. Le symbole d'un tout autre espoir, car lui aura dès le départ eu la chance de tout connaître d'ici. Les années passent. Certains rêves se réalisent, d'autres se brisent, mais une question reste définitivement sans réponse : quand retournerons-nous chez nous ?

Impossible d'y répondre. Impossible même de reformuler cette question désormais, car maintenant il s'agit plutôt de demander : "Retournerons-nous un jour chez nous ?". Car les enfants grandissent, les 2 premiers se marient, ont eux-mêmes des enfants, construisent leur vie et entament leur propre histoire. Mais le petit dernier, lui, les déçoit. Il les déçoit car ils ne se comprennent pas. Fils a grandi entièrement ici, a une vie tellement différente de ce qu'ils ont pu éprouver. Eux connaissent la valeur des choses, eux ont connu la misère et ont su expérimenter ce qu'était capable de réaliser leur instinct de survie, sans ne jamais avoir froid aux yeux malgré les peurs légitimes qui envahissaient leurs coeurs aussi sensibles que téméraires.

Mais fils, lui, bien qu'il les écoute, ne peut faire comme ils disent. A leurs yeux, il n'a pas réussi. Fils tarde dans la réalisation de ce qu'il y a de plus important à leurs yeux. Il tarde car il ne veut pas réaliser cette chose de la même manière qu'eux voudraient que cela se fasse, car pour eux, cette manière de faire est tellement évidente. Mais pas évidente du tout pour lui, car fils a d'autres rêves, d'autres principes, une autre culture personnelle, et même carrément d'autres croyances. D'ailleurs, s'ils apprenaient qu'il ne croit plus en ce que eux croient, ils seraient totalement atterrés, le sentiment d'avoir échoué devenant dès lors total.

Ils ne vivent donc pas dans les mêmes réalités, n'ont pas le même quotidien, à part celui qu'ils partagent à la maison. Mais même à la maison, ce quotidien ne parvient plus à être partagé, vu qu'ils ne se compennent pas. Alors, à force de ne pas s'entendre, vient forcément le moment où ils ne peuvent plus s'écouter. Fils ne sait pas comment se comporter envers eux. S'il les approche trop, il souffre de leurs critiques et leurs insistances incessantes, s'il les évite, il souffre de les savoir peinés par le manque d'attention qu'il leur fait subir. Il ne sait même pas correctement s'exprimer dans sa langue maternelle que pour pouvoir etre écouté comme il le voudrait. Il ne sait donc pas comment leur dire, ils ne le comprennent même pas à moitié. Il aimerait tellement qu'ils sachent qu'il les considère, que pour lui ils sont des héros. Mais il ne parvient pas à le leur dire, ni par la parole, ni par son comportement. C'est pour ça que fils se torture de se sentir profondément indigne.

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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyJeu 15 Sep - 18:49

En lisant quelques passages du magazine Anadolu hier (en français), je suis tombé sur une image qui m'a fait repenser à ton texte justement !
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyJeu 15 Sep - 19:10

Hakannibal

il est très très émouvant ton texte. Je pense que chacun d'entre nous (enfants de migrant) se reconnaît dans ton histoire.
Bravo à toi!! Hourra
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Faj
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyVen 16 Sep - 10:00

Sibel a écrit:
Je pense que chacun d'entre nous (enfants de migrant) se reconnaît dans ton histoire.
Non, pas moi >-#
Mon père vient de l'Ile Maurice, donc il parle le français. Il s'est mariée à une belge (moitié italienne). Sans qu'il y ait quoi que ce soit de "traditionnel", il existe des problèmes de "communication". C'est comme si mon père s'était enfermé lui-même dans son propre ghetto. :'(
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyVen 16 Sep - 10:19

Hakannibal a écrit:
"Fils indigne"
Il ne sait même pas correctement s'exprimer dans sa langue maternelle que pour pouvoir etre écouté comme il le voudrait. Il ne sait donc pas comment leur dire, ils ne le comprennent même pas à moitié. Il aimerait tellement qu'ils sachent qu'il les considère, que pour lui ils sont des héros. Mais il ne parvient pas à le leur dire, ni par la parole, ni par son comportement. C'est pour ça que fils se torture de se sentir profondément indigne.
[/quote]

T'arrêtes de te torturer Mon p'tit hakannibal! En tout cas c'est très émouvant! Cool gauche
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Babel
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyVen 16 Sep - 14:19

Hakan c'est trop Fleur ... j'ai les larmes aux yeux de lire ton texte... il est admirable ... je suis très sensible à ce genre de déchirement, même s'il ne ressemble pas à mon propre chemin, je ne sais pas pourquoi ça m'interpelle très fort Bisous-Calins
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Hakannibal
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyDim 18 Sep - 19:17

Merci pr vos commentaires. Mon texte initial date de janvier 2005, en plein ds ma période noire. Depuis ces dernières vacances, ça va bcp mieux Clin d'oeil. Actuellement, je ne suis pas du tout ds le même état d'esprit que quand j'avais rédigé ça.

J'ai juste ressorti ce texte pr 2 raisons. La première est que ça faisait un moment que je voulais le compléter avec la retranscription de la version de mes parents. La 2è est que, parmi les nombreux sujets que peut englober le thème de l'immigration, celui des récits de nos parents me semble particulièrement intéressant, de 2 points de vue :

- Leurs récits sont souvent très chargés en aventures et donc en émotions. C'est une richesse qu'ils recèlent sans que, parfois, ce soit évident pour eux d'en parler (par exemple, il n'est pas évident de dévoiler ses faiblesses émotionnelles devant ses enfants, dans certaines familles). Mais quelque part, c'est l'histoire de la famille qu'il faut qu'ils transmettent à leurs enfants. Le fait qu'ils puissent parler de leur jeunesse, de leur parcours, nous permet à nous de mieux les connaître et donc avoir une lumière nouvelle sur des comportements qu'on a du mal à interpréter. Le seul souci, c'est le rsique que quand ils parlent de leur passé, ça se fasse sur un ton moralisateur, ce qui n'est pas très agréable.

- La culture de la transmission et de la communication intergénérationnelle est une chose qui se perd non seulement dans les populations immigrées, mais aussi dans les populations urbaines tout court. Un sillon se creuse entre les jeunes et les plus âgés, et un des moyens de le résorber est d'apprendre nous à aller vers eux. Pas en discutant du présent, souvent source de conflits, mais du passé. On a tendance, durant notre enfance et adolescence, à attendre que tout vienne de la part de nos parents, et ce n'est que plus tard qu'on se rend compte que nous avons énormément à leur apporter, rien que par l'écoute, le regard, bref... la présence.
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyLun 19 Sep - 14:12

Je suis heureuse d'entendre que tu n'est plus dans cette periode "noir"!!! Bcp d'entre nous sont passée par là, c'est inévitable, bien sur à des degrès différents. ET je suis sur que certain sont encore en plein dedans...

Je sais que l'avenir, les évenements, les rencontres.... le demain change cette état d'esprit, mais on ne peut pas savoir dans quel sens. L'idéal c'est d'avoir l'occasion d'être soit meme tout restant l'enfant "digne'... et je pense qu'en générale, ça marche... en général... mais malheureusement il peut y avoir des évenements qui ne permettront pas d'entré dans ce "périmètre"...

En tout cas ton texte me touche bcp bcp.. merci !

(si ca continu, je lit plus rien j'arret pas de chialé !!! <-( )
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Colline
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants EmptyMar 20 Sep - 14:11

Etre né quelque part.... Fleur
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MessageSujet: Re: "Fils indigne" II : Témoignages de migrants   "Fils indigne" II : Témoignages de migrants Empty

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