Directive Bolkestein : la polémique s'amplifie

Directive Bolkestein : la polémique s'amplifie

«Inacceptable.» C'est ainsi que Jacques Chirac a qualifié hier la directive Bolkestein au cours d'une conversation téléphonique avec le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, qui avait défendu lundi la logique de ce texte organisant la libéralisation des services au sein de l'Union.

«Inacceptable», a tonné Jacques Chirac. «Inacceptable», avait déjà martelé Jean-Pierre Raffarin, le 2 février dernier à l'Assemblée nationale.


Au lendemain des affirmations du président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso, qui a assuré lundi qu'il n'entendait pas revenir sur le principe du «pays d'origine» (principe permettant à un prestataire de services d'opérer à travers l'Union en appliquant la loi de son pays d'origine), lors du réexamen de la directive européenne sur la libéralisation des services, le président de la République n'a pas tardé à exprimer son courroux.


Il faut dire qu'agiter à nouveau le spectre de la directive Bolkestein, cette fameuse directive adoptée par l'ancienne Commission européenne à l'initiative du très libéral commissaire néerlandais Frits Bolkestein, n'est pas du meilleur effet à quelques semaines du référendum sur la Constitution européenne. Cela ne peut que renforcer le camp des partisans du non, qui redoutent l'émergence d'une Europe ultralibérale et les pratiques de dumping social qu'entraînerait l'adoption de ce texte. Jacques Chirac le sait bien. Déterminé à supprimer tous les obstacles qui pourraient se dresser sur le chemin du oui à la Constitution européenne, quitte à dévier, comme le déplore Ernest-Antoine Seillière, de la politique gouvernementale initialement prévue en entamant une revalorisation du traitement des fonctionnaires, il a donc appelé à nouveau, hier, à une «remise à plat» complète de ce texte.


Le président de la République a fait part de cette position, déjà exprimée en Conseil des ministres, le 2 février dernier, lors d'un entretien téléphonique avec le président en exercice de l'Union européenne Jean-Claude Juncker puis avec le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso.


Jacques Chirac leur a rappelé «l'engagement pris par la Commission de réviser ce texte en vue d'aboutir à un consensus, ce qui est la seule méthode acceptable. Il a également rappelé que la France attend de la Commission qu'elle mette en oeuvre cet engagement et qu'elle travaille dans cet esprit qui est celui du traité constitutionnel». Rappelant que le projet de traité constitutionnel fixe à l'Europe «un haut niveau d'ambition sociale», le chef de l'Etat a également souligné que «l'Europe, c'est la protection des droits sociaux, c'est la loyauté des conditions de concurrence, c'est le développement des services publics et c'est le respect de la diversité culturelle».


Cette mise au point, qui intervient le jour même de l'examen, à l'Assemblée nationale et au Sénat, de la directive européenne sur la libéralisation des services, est avant tout à visée pédagogique. En effet, la directive Bolkestein n'entrera pas en application avant au moins deux ans. Elle doit d'abord être approuvée par le Parlement européen – où la majorité semble opposée à ce projet – avant d'être éventuellement modifiée. Le projet doit être ensuite soumis aux Etats membres.


Focalisé sur la réussite du référendum sur la Constitution européenne du 29 mai, le chef de l'Etat sait très bien que le calendrier lui laisse encore un peu de temps. Mais, inquiet de la tournure que prend la campagne référendaire, il entend à tout prix tordre le cou à l'idée selon laquelle dire oui à la Constitution européenne ce serait favoriser l'émergence d'une Europe libérale. Recevant hier une dizaine de députés à déjeuner à l'Elysée, le président de la République a regretté que le problème turc et la perception d'une Europe excessivement libérale soient toujours présents. Et pour mieux illustrer son propos il a même lâché, tout en assurant ne pas être antilibéral : «Le libéralisme, ce serait aussi désastreux que le communisme.»

Source: Le Figaro

Commentaire perso:
Qu'est ce qu'il est fort le Chichi ! Il nous a déjà fait le coup avec la fracture sociale pour gagner les élections présidentielles et diminuer le pouvoir d'achat des français juste après, couper les crédits de la recherche, favoriser les plus aisés au détriment de la classe moyenne qui a vu une augmentation fulgurante des pers passés sous le seuil de pauvreté !
Et là, il nous refait le coup du social, juste pour ne pas perdre la face devant les partisans du NON !
Qui va avaler sa couleuvre cette fois-ci ?

Je suis sûr que le Fritz a inventé cette directive pour est connu, ça doit être qq. en manque de reconnaissance; il voulait être connu et hop al sana directive Bolkestein
C'est vrai que cette directive est un pas de plus dans le sens libéral, si elle passe dans la Constitution et si la Constitution passe, la concurrence dans les services va être féroce cf- le dernier film de Costa Gavras.
Y a t'il d'autres parties de la Constitution qui posent pb. ou juste celle-là?
Pour Chirac, politikaci iste

Eh jcommences à comprendre cque vous racontez sur l'Europe!!!

Benmi akillandim, okudugum kitapmi i$e yariyor acaba?

En fait Saliha la politique c'est simple, t'enlève ou traduits tous les termes techniques et tu comprends ce que ça veut dire, c'est la forme qui gêne en politique..

Parti comme ça, ça va être non au réferendum.

D'abord, pourquoi ont ils fait entrer d'office des pays de l'Est économiquement et politiquement faibles, pour ensuite faire barrage à la Turquie, pour des motifs qu'ils auraient pu employer pour les autres?

La Croatie est déjà barrée pour manque de démocratie.

Faire rentrer des pays instables et pauvres pour ensuite nous faire avaler une directive leur donnant accès d'office à l'économie des pays riches semble assez abusif.

Les Vingt-Cinq décident le report des négociations d'adhésion
L'Europe inflexible repousse la Croatie

Bruxelles : de notre correspondante Alexandrine Bouilhet
[17 mars 2005]

Sans aucun état d'âme, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé, hier, de reporter sine die l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Croatie, estimant que la coopération de Zagreb avec le Tribunal pénal international dans l'affaire Gotovina était insuffisante. Dans leurs conclusions laconiques, les ministres des Vingt-Cinq ne fixent pas de nouvelle date pour le début des pourparlers avec la Croatie, lesquels débuteront «dès que le Conseil aura constaté que la Croatie coopère pleinement avec le TPI».

Cette gifle infligée aux autorités croates consacre l'autorité de Carla del Ponte auprès de l'Europe. Le procureur du TPI avait dénoncé à trois reprises la passivité de Zagreb dans la traque du général Gotovina, criminel de guerre en fuite depuis 2001. La sanction européenne est surtout un avertissement aux pays candidats à l'entrée dans l'Union, Balkans occidentaux et Turquie. Hier, le ministre français Michel Barnier a estimé qu'un message de fermeté face à la Croatie aurait le mérite de créer un précédent pour la Turquie, en montrant que l'Europe ne transigerait pas avec les critères d'adhésion. La Grande-Bretagne, pour sa part, y voit une leçon indispensable pour les six ou sept pays des Balkans ayant vocation à rejoindre l'Union européenne. Dans sa déclaration finale, le Conseil rappelle «l'importance d'une coopération pleine de tous les pays des Balkans occidentaux avec le TPI», soulignant qu'il s'agit d'une «exigence essentielle pour la poursuite de leur rapprochement avec l'Union». Sont visés : les Serbes de Bosnie qui refusent de livrer au TPI les généraux en cavale Mladic et Karadzic.

Au sein de l'Union, seuls sept pays, petits ou voisins de la Croatie, plaidaient pour une ouverture des négociations avec Zagreb dès aujourd'hui : Hongrie, Slovénie, Autriche, Malte, Chypre, Irlande et Lituanie. Pour ne pas trop les décevoir, le Conseil a approuvé, hier, le «cadre» des négociations avec la Croatie. «Cela signifie que nous sommes prêts, que les portes de l'Union sont ouvertes à la Croatie», a expliqué Jean Asselborn, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères. «Mais c'est Zagreb qui a la clé, pas Bruxelles, ni La Haye, ni Londres...»

La présidence a fixé aux autorités croates un nouveau rendez-vous dans un mois, lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères. «Je suis convaincu que les négociations avec la Croatie pourront s'ouvrir dans le courant des semaines à venir», a indiqué hier le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, président en exercice de l'Union. Venu devant le Parlement à Bruxelles plaider sa cause, le premier ministre croate, Ivo Sanader, s'est dit «mécontent» de la décision des ministres européens. Il espère qu'elle sera désavouée par les chefs d'Etat et de gouvernements des Vingt-Cinq lors du sommet européen du 23 mars. Hypothèse improbable, à moins que le général Gotovina soit livré à La Haye d'ici mardi prochain.

Çökelek a écrit:

Eh jcommences à comprendre cque vous racontez sur l'Europe!!!

Benmi akillandim, okudugum kitapmi i$e yariyor acaba?

Comme quoi y a aussi de bonnes choses dans Elle et Jeune Jolie

Spartakiste a écrit:

Çökelek a écrit:

Eh jcommences à comprendre cque vous racontez sur l'Europe!!!

Benmi akillandim, okudugum kitapmi i$e yariyor acaba?

Comme quoi y a aussi de bonnes choses dans Elle et Jeune Jolie

Mtn, c'est Elle Paris et Jeune et Jolie stp Nobel!

Bon chui pas un spécialiste Saliha, désolé
Bon, je vais voir les petits lokums au lieu de lire Elle moi
je sais c'était facile

Çökelek a écrit:

Spartakiste a écrit:

Çökelek a écrit:

Eh jcommences à comprendre cque vous racontez sur l'Europe!!!

Benmi akillandim, okudugum kitapmi i$e yariyor acaba?

Comme quoi y a aussi de bonnes choses dans Elle et Jeune Jolie

Mtn, c'est Elle Paris et Jeune et Jolie stp Nobel!

Je peux devier du sujet un ti peu ? (c'est ma specialité hein !)

Elle Paris ? O ne kiz ?
Pourquoi nous on l'a pas à Lyon ??

No serieux quelle est la difference avec le ELLE national ?

Et pis la politique ca va c'est comme la mode, le ELLE suffit tres bien pour comprendre !

Nobel, pourquoi tu lis pas Ken Magazine?

C'est le magazine des mecs fashion aux cheveux qui changent de couleur!

Bulgur a écrit:

Je peux devier du sujet un ti peu ? (c'est ma specialité hein !)

Elle Paris ? O ne kiz ?
Pourquoi nous on l'a pas à Lyon ??

No serieux quelle est la difference avec le ELLE national ?

Et pis la politique ca va c'est comme la mode, le ELLE suffit tres bien pour comprendre !

C'est le Elle pour les filles fashions de Paris avec tout les plans exorbitants à ne pas râter (je crois )

Bulgur, rien que pour ça, faut que t'emménages à Paris!!!!

Çökelek a écrit:

Nobel, pourquoi tu lis pas Ken Magazine?

C'est le magazine des mecs fashion aux cheveux qui changent de couleur!

bah quoi c beau le mélange du blanc et du noir ! Raciste

Spartakiste a écrit:

Çökelek a écrit:

Nobel, pourquoi tu lis pas Ken Magazine?

C'est le magazine des mecs fashion aux cheveux qui changent de couleur!

bah quoi c beau le mélange du blanc et du noir ! Raciste

Mmmmmm je crois que t'es arrivé à un stade irratrapable mon vieux : je parlais de la photo que t'utilises en guise d'avatar!

Çökelek a écrit:

Bulgur, rien que pour ça, faut que t'emménages à Paris!!!!

Tu m'heberge ?
Je prend pas beaucoup de place euuuh meme si je mesure 1m75

Hadi gel, sanada bi yatak buluruz elbet, surtt si t'es fan des serpents (mon animal préféré est le ver de terre )

Désolé du déviationnisme intensifique (que tu as tt de même bien alimenté) de ton post Nobel alias Ken de Ken Magazine

Attention Saliha, le modé n'est pas loin

Hadi söyle Hako, haydiii!

Ben que c'est pour le dürüm!!!

Bon ok, jvais me coucher!

Bonne nuit les ptits nounours roses à pantalons rayé de violet et jaune avec un chapeau en paille sur lequel se tient un ptit épi de blé et des fleurs!