Conférence de Kudsi Ergüner (12/1/2006, Paris)

Salut,

Le joueur de ney, Kudsi Ergüner fera une présentation du soufisme et de son livre

« La fontaine de la séparation, Voyages d’un musicien soufi »,

le jeudi 12 janvier 2006, à 20h00, dans les bureaux de l’association Plateforme de Paris.

Plateforme de Paris
24 Boulevard St. Denis
75010 PARIS

Entrée libre avec confirmation : Tél : 01 42 47 00 40

La fontaine de la séparation

En 1968, les derviches tourneurs turcs répondent à l'invitation de l'Unesco et viennent pour la première fois à Paris. Les Français découvrent avec fascination leur rituel. Kudsi Erguner, musicien soufi qui joue de la flûte de roseau, le ney, se trouva au cœur de la plupart des voyages que firent les derviches tourneurs en Europe ou aux Etats-Unis. Issu d'une grande famille de musiciens, il a grandi au sein de la communauté soufie d'Istanbul. Dans les tekke, ces lieux où se réunissaient les derviches, il a côtoyé les derniers grands représentants de cette communauté, s'est nourri de leur musique comme de leurs paroles. Il a éprouvé leur étonnement de voir les Occidentaux s'intéresser à cette culture qu'ils pensaient promise à l'extinction du fait de sa répression par les autorités turques. Puis, en Occident, il a rencontré les adeptes de spiritualités orientales, les disciples de Gurdjieff, les amateurs de musique traditionnelle. Il a alors pris conscience de l'attirance qu'exerçait l'Orient sur les Occidentaux et des incompréhensions qu'elle pouvait générer.Après nous avoir fait partager les derniers instants d'une communauté aujourd'hui disparue, c'est l'histoire vécue de ces relations entre culture traditionnelle soufie et monde occidental que Kudsi Erguner nous raconte. Il aborde les questions de la transmission d'une tradition musicale et spirituelle, du rôle du musicien traditionnel, de l'islam, de la politique et du soufisme. Kudsi Erguner relate également ses activités de musicien avec Peter Brook (Rencontres avec des hommes remarquables, le Mahabharata), Peter Gabriel ou d'autres compositeurs occidentaux. Cet ouvrage se clôt sur un commentaire des premiers distiques du Mesnevî de Celâleddin Rûmi et une présentation de la cérémonie des derviches tourneurs, le sama'. Enfin, un disque compact, Musique des tekke d'Istanbul, rassemble d'anciens enregistrements de la musique des derviches, certains réalisés dans le tekke ouzbek lui-même.

Mais qu'est ce que j'aimerais pouvoir y allerrrrrrrrrrrrrr!!!!!!!!!!!
j'ecoute souvent sa musique,j'aime bcps....c'est dommage que c'est à Paris...
Merci qd meme pour l'information

Colloc Isis ?

Tu veux me concurrencer ?
T'es mal barrée !

Salut!

Je n'arrive pas à resister à la tentation de vous rapporter la plus belle parole de la soirée, du moins à mes yeux :

"Souvent, nous avons l'impression qu'il manque tj quelque chose pour être enfin heureux et épanoui, après coup, nous réalisons que tout était là sauf nous..."

Isis a écrit:

Très belle & véridique phrase

C'est ce que j'appelle être "présent au Présent".

Tiens , je me suis mise à réécouter Taj Mahal

Moi, des fois, Taj Mahal je l'entend de l'intérieur, ça fait bizarre...

Les soufis parlent du fait d'être "fils de l'instant", dans le sens d'une perpétuelle contemporanéité à l'être tel qu'il se manifeste. Le passé n'étant plus et le futur n'étant pas encore, cette présence est peut-être la seule voie d'harmonisation au monde.

Personnelement, j'ai tendance à penser que cette présence aux choses est l'essence même du "paradis", l'enfer "étant alors peut-être une division d'avec l'instant, une déchirure créant un abîme infranchissable entre soi et le monde...

Isis a écrit:

Et crotte de bique!!!!!!!!!!!!!!

Je pense sérieusement à déménager sur Paris

Hahaaa Je te tiens

Je prend cela comme une promesse

Isis, t'es sûre que ce n'est pas Faj Mahal ?

Veli "Moi, des fois, Taj Mahal je l'entend de l'intérieur, ça fait bizarre... "

Ah, le Taj Mahal est en toi?? waouuuuuuu!

Les soufis parlent du fait d'être "fils de l'instant", dans le sens d'une perpétuelle contemporanéité à l'être tel qu'il se manifeste. Le passé n'étant plus et le futur n'étant pas encore, cette présence



est peut-être la seule voie d'harmonisation au monde

exactement, c aussi comme cela que je ressens ls choses.


Personnelement, j'ai tendance à penser que cette présence aux choses est l'essence même du "paradis", l'enfer "étant alors peut-être une division d'avec l'instant, une déchirure créant un abîme infranchissable entre soi et le monde...

présence aux choses= paix avec soi-même & ce/ ceux qui nous entourent.

enfer= dysharmonie/dichatomie, déséquilibre entre soi & le monde

C'est la même vision, mais je l'ai moins bien dit

Isis a écrit:

présence aux choses= paix avec soi-même & ce/ ceux qui nous entourent.
enfer= dysharmonie/dichatomie, déséquilibre entre soi & le monde

C'est la différence entre l'exotérisme et l'ésotérisme.
Exotérisme : sois en paix avec Dieu (alors tu seras en paix avec toi-même).
Esotérisme : sois en paix avec toi-même (alors tu seras en paix avec tout le reste, Dieu compris).

Faj a écrit:

Isis a écrit:

présence aux choses= paix avec soi-même & ce/ ceux qui nous entourent.
enfer= dysharmonie/dichatomie, déséquilibre entre soi & le monde

C'est la différence entre l'exotérisme et l'ésotérisme.
Exotérisme : sois en paix avec Dieu (alors tu seras en paix avec toi-même).
Esotérisme : sois en paix avec toi-même (alors tu seras en paix avec tout le reste, Dieu compris).

Maître

L'ésoterisme est hermetique

Faj a écrit:

Exotérisme : sois en paix avec Dieu (alors tu seras en paix avec toi-même).
Esotérisme : sois en paix avec toi-même (alors tu seras en paix avec tout le reste, Dieu compris).

très belle definition