Irak, vers 1 reconnaissance officielle de la minorité kurde

BAGHDAD, Iraq (AP) -- The new president of Iraq's autonomous Kurdish region called on parliament Sunday to recognize the Kurdish identity of Kirkuk, the oil-rich and ethnically mixed city that Kurds want to annex as their capital.

Masoud Barzani, the veteran Kurdish guerrilla leader who was elected last week to lead Iraq's northern Kurdish-dominated region, also called for a repeal of ''all demographic and political changes the former regime implemented in Kirkuk and other Kurdish areas.''

Saddam Hussein promoted ethnic cleansing of the city during his rule, deporting most Kurds -- whom he saw as subversives -- while relocating fellow Arabs into the northern city.

Since the first Gulf War, the Kurds -- under the protection of U.S. and British air patrols -- have run large parts of territory they had historically populated in northern Iraq. Huge numbers of Kurds also live in southeastern Turkey, Syria and neighboring Iran. The minority people have never had a country of their own.

Barzani's election last week by Iraqi Kurdistan's regional council gave the region its first single formal leader since it became autonomous under U.S.-protection in 1991. Until last week, Barzani had ruled a section of Iraqi Kurdistan, and his one-time foe and now president of Iraq, Jalal Talabani, was in charge of another.

Speaking before parliament in Baghdad, Barzani called for the implementation of the right to return to Kirkuk by all Iraqis as provided for in Iraq's interim constitution and said ''we must ... acknowledge its Kurdish identity.''

The Kurds, Washington's most reliable allies in Iraq, comprise 15 percent to 20 percent of Iraq's estimated 26 million people. Together with the Shiite majority, they had been oppressed for decades by the Sunni Arab minority.

The question of whether Kirkuk should join the Kurdish autonomous region or remain part of the remainder of Iraq is expected to be settled in an as yet unscheduled referendum. The city's 1 million residents also include Arabs -- both Sunni and Shiite Muslims -- as well as Turkomen, who are mostly Sunnis.

The Kurds are also seeking to annex parts of the province of Diyala close to the Iranian border, arguing that they too are part of Iraqi Kurdistan.

Many of Iraq's majority Arabs suspect that the Kurds, empowered by Saddam's ouster, will eventually seek to secede from Iraq, something that some of Iraq's neighbors -- like Iran, Syria and Turkey -- will try to prevent for fear that it will ignite secessionist sentiments among their own Kurdish minorities.

New York Times

BAGHDAD, Irak (AP) -- Dimanche, le nouveau président de la région autonome kurde d'Irak a appelé devant le parlement à reconnaître l'identité kurde de Kirkouk, la riche ville pétrolière et ehtniquement mêlée que les Kurdes veulent annexer comme leur capitale.

Masoud Barzani, le chef vétéran de la guérilla kurde qui a été élu la semaine passée pour gouverner la région du nord de l'Irak sous domination kurde, a également appelé à l'abrogation de "tous les changements démographiques et politiques que l'ancien régime a introduit à Kirkouk et dans les autres régions kurdes."

Saddam Hussein a favorisé la purification ethnique de la ville durant son règne, en déportant la plupart des Kurdes -- qu'il considérait comme subversifs -- pendant qu'il relogeait des Arabes alliés dans la ville du nord.

Depuis la première Guerre du Golfe, les Kurdes -- sous la protection des patrouilles aériennes états-uniennes et britanniques -- ont recouvert de larges parts du territoire qu'ils avaient historiquement peuplé en Irak du nord. Un grand nombre de Kurdes vivent également en Turquie du sud-est, en Syrie et dans l'Iran voisin. La population minoritaire n'a jamais eu un pays pour elle-même.

La semaine dernière, l'élection de Barzani par le conseil régional du Kurdistan irakien a donné à la région son premier chef officiel depuis qu'elle est devenue autonome sous la protection états-unienne en 1991. Jusqu'à la semaine passée, Barzani avait gouverné une section du Kurdistan irakien, et son ennemi d'autrefois et actuel président d'Irak, Jalal Talabani, avait la responsabilité d'une autre.

En parlant devant le parlement à Baghdad, Barzani a appelé à l'application du droit au retour à Kirkouk par tous les Irakiens comme prévu dans la constitution par interim d'Irak et a ajouté : "nous devons ... reconnaître son identité kurde".

Les Kurdes, les plus fidèles alliés de Washington en Irak, représentent de 15 à 20 pourcent de la population iralienne estimée à 26 millions. Avec la majorité chiite, ils ont été opprimés par la minorité sunnite arabe pendant des décennies.

La question de savoir si Kirkouk devrait rejoindre la région autonome kurde ou rester une partie du reste de l'Irak est attendue d'être posée dans un référendum non encore programmé. Le million de résidents de la ville inclut aussi des Arabes -- à la fois musulmans sunnites et chiites -- de même que des Turkmènes, qui sont essentiellement sunnites.

Les Kurdes cherchent également à annexer des parties de la province de Diyala près de la frontière iranienne, arguant du fait qu'elles font aussi partie du Kurdistan irakien.

Beaucoup parmi la majorité arabe d'Irak suspectent que les Kurdes, renforcés par l'éviction de Saddam, chercheront éventuellement à faire sécession de l'Irak, une chose que certains des voisins de l'Irak -- comme l'Iran, la Syrie et la Turquie -- essayeront d'empêcher par crainte que cela n'enflamme les sentiments sécessionnistes parmi leurs propres minorités kurdes.