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 Villepin cherche position à l'UE

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ilker
Ami Serein du Thé Ecarlate
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ilker


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Villepin cherche position à l'UE Empty
MessageSujet: Villepin cherche position à l'UE   Villepin cherche position à l'UE EmptyJeu 16 Juin - 1:08

Citation :
Villepin pose la question des futurs élargissements de l'Union

A la veille du sommet de Bruxelles, Dominique de Villepin a estimé que le "non" français à la Constitution européenne devait conduire l'Union à "ouvrir une réflexion" sur "les modalités des élargissements futurs" mais il n'a pas cité la Turquie.

Le Premier ministre, qui ouvrait à l'Assemblée nationale un débat sans vote sur l'Europe, a déclaré que "la rapidité de l'élargissement, si elle a répondu à un véritable impératif historique", a aussi "heurté beaucoup" de Français.

"Ce sentiment s'est exprimé le 29 mai. Nous devons en tenir compte", a-t-il souligné.

Les conséquences économiques de l'adhésion de pays de l'ex-bloc soviétique en 2004 et les discussions sur une possible entrée de la Turquie dans l'Union ont joué un rôle important dans la campagne référendaire, une majorité de Français, selon les sondages, étant hostiles à la candidature d'Ankara, défendue par le président Jacques Chirac.

Samedi dernier, le numéro deux du gouvernement et président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a rappelé son opposition à l'adhésion d'Ankara. "Est-il raisonnable d'ouvrir des négociations avec la Turquie puisqu'il s'agit d'une grande nation d'Asie mineure, pas d'Europe ?" a-t-il demandé lors d'une réunion de son parti.

Edouard Balladur, président UMP de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée et proche de Nicolas Sarkozy, a rappelé mercredi que le parti préconisait un statut de partenaire privilégié pour la Turquie.

Dominique de Villepin a souligné que "les engagements pris à l'égard de la Bulgarie et de la Roumanie seront tenus, en veillant avec une attention particulière au respect des critères fixés".

"Mais au-delà", a-t-il dit, "nous devons certainement ouvrir une réflexion avec nos partenaires, dans le respect de nos engagements, sur les modalités des élargissements futurs".

"En l'absence d'institutions adaptées pour faire fonctionner une Europe élargie, la question du lien entre élargissement et approfondissement est désormais posée", a insisté Dominique de Villepin. "Il appartiendra aux Européens d'en tirer ensemble les leçons au cours des prochains mois".

Le chef du gouvernement a jugé qu'il restait "un important travail de pédagogie à faire sur l'élargissement de 2004 et notamment sur son impact économique et social". "Plus nous travaillerons avec les nouveaux pays membres, plus leur place au sein de l'Union sera confortée et comprise", a-t-il dit.

"L'EUROPE DOIT ALLER DE L'AVANT"

Dominique de Villepin a également estimé que le vote du 29 mai avait posé la question du modèle économique et social européen. "L'Europe est-elle d'inspiration purement libérale, comme le craignent certains ? Doit-elle renforcer sa dimension sociale ? En France comme en Europe, je crois que la vérité est plutôt dans le dépassement de ce clivage, dans la fidélité à un héritage universaliste et humaniste", a-t-il dit.

Evoquant l'avenir institutionnel de l'Union européenne, le Premier ministre a estimé qu'"en rester au compromis de Nice" ne pouvait "pas être une solution durable" pour l'Union, qui doit "inventer de nouvelles règles de fonctionnement".

"L'Europe doit aller de l'avant, elle doit savoir affirmer son destin à l'heure où les cartes du monde sont redistribuées, l'Europe doit plus que jamais résister à la tentation de la division, l'unité de notre continent est notre meilleur atout", a-t-il dit.

Soulignant que, "bien entendu, il ne s'agit pas de faire comme si rien ne s'était passé" le 29 mai, Dominique de Villepin a par ailleurs estimé que le processus de ratification de la Constitution devait se poursuivre.

"Nous ne pouvons pas démanteler aujourd'hui le traité morceau par morceau (...) Il a été rejeté par les Français, certes, aux autres Etats membres de se décider, au Conseil européen d'apprécier la situation", a-t-il dit alors que des voix s'élèvent en France et en Europe pour demander une pause dans le processus de ratification.

Lors du débat, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, s'en est pris avec virulence à Jacques Chirac, l'accusant, par ses "calculs d'épicier" et ses "renoncements", d'être devenu "l'un des problèmes de l'Europe".

"Ne cherchons pas de bouc émissaire", lui a répondu Dominique de Villepin.

"Dans la difficulté, dans l'épreuve européenne que nous traversons et que nous avons tous ensemble à affronter, soyons responsables, soyons justes, soyons courageux. Que chacun assume sa juste part et de ce point de vue assumez comme nous assumons, faites votre propre examen de conscience", a-t-il ajouté à l'adresse des socialistes qui se sont divisés sur la Constitution européenne.

La secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, seule oratrice à avoir fait campagne contre le traité constitutionnel, a souhaité que "la voix de la France qui a dit 'non'" soit "portée par ses représentants avec toute la force requise au coeur des instances concernées".

"calculs d'épicier" et ses "renoncements", d'être devenu "l'un des problèmes de l'Europe" c'est exactement la situation Langue

Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault est l'un des rares politiques que j'estime, il en faudrait plus de cette force pour sortir la France de la sécheresse intellectuelle qu'elle connait actuellement..

Pour le reste l'adhésion turque est mal engagée, mais ça tout le monde le savait, mais le problème c'est de rejeter la faute sur les Turcs alors que le traitement politique et médiatique de l'adhésion de la Turquie était souvent manichéenne et parfois même odieuse; c'est cela qu'il faut pointer avant tout : Jean-Marc Ayrault justement l'avait fait très lucidement lors d'un débat extraordinaire à l'Assemblée Nationale sur l'adhésion de la Turquie, à écouter : http://www.assembleenationale.fr/vod/videoquestions/questions_041221.htm#

Un petit extrait :

Citation :
En attisant les peurs et les fantasmes, vous (parlant de Sarkozy et Bayrou) prenez la responsabilité en effet de brouiller les enjeux, et de conduire vos électeurs à exprimer immédiatement leur refus de la Turquie en s’opposant à la Constitution Européenne. Voilà comment d’une pierre on peut commettre deux catastrophes
.... c'est ce qui s'est passé.
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