Une femme à la tête de l'Eglise épiscopalienne américaine
Le mouvement, qui compte 2,3 millions de membres Outre-Atlantique, a élu dimanche, pour la première fois de son histoire, une femme comme présidente. Un choix qui fait des vagues au sein de la communauté anglicane.
Katharine Jefferts Schori, évêque du diocèse épiscopal du Nevada, a été élue numéro un de l'Eglise américaine.
Les délégués de la Convention générale épiscopalienne ont eu le souffle coupé lorsqu’ils ont appris dimanche qu’une femme allait prendre la tête de la branche américaine de leur Eglise. Et les fidèles anglicans à travers le monde ont dû avoir la même réaction. Après cinq tours de vote qui ont départagé sept candidats, Katharine Jefferts Schori, 56 ans, évêque du diocèse épiscopal du Nevada, a été élue numéro un de l'Eglise américaine, qui compte 2,3 millions de membres.
En nommant une femme, l’Eglise épiscopalienne américaine bouscule la tradition, pour la deuxième fois en trois ans. D’une part, en 2003, elle avait approuvé l'élection du premier évêque ouvertement homosexuel, Gene Robinson, dans le diocèse du New Hampshire (est). D’autre part, la plupart des sections de l'Eglise anglicane dans le monde ont refusé jusqu'ici de nommer des femmes évêques.
« Je suis très honorée d’avoir été élue », a simplement déclaré Katharine Jefferts Schori. Docteur en océanographie, elle a travaillé dans les services des pêcheries de la Marine nationale américaine.
Risque de rupture
La future présidente de l’Eglise épiscopalienne américaine va devoir faire preuve de diplomatie pour se faire accepter au sein de la communauté anglicane, qui compte pas moins de 77 millions de fidèles.
Sa nomination pourrait en effet aggraver des relations déjà difficiles entre la branche britannique et américaine de cette Eglise. Beaucoup d’Anglicans, notamment la branche de l’Eglise catholique romane, croient d’abord que les femmes ne doivent pas être ordonnées évêques ou même prêtres. Ce qu’autorise pourtant l’Église d’Angleterre, majoritaire en Nouvelle Zélande et au Canada. Ensuite, la nomination d’un évêque ouvertement homosexuel aux Etats-Unis avait déjà provoqué un incident diplomatique. Au point que l’Eglise américaine a tout fait pour éviter un schisme début mai en choisissant un hétérosexuel pour diriger le diocèse de Californie parmi trois candidats homosexuels déclarés.
« Je vais tout mettre en œuvre pour construire des relations solides avec les personnes qui ne sont pas d’accord avec moi », a promis Katharine Jefferts Schori.
Le mouvement, qui compte 2,3 millions de membres Outre-Atlantique, a élu dimanche, pour la première fois de son histoire, une femme comme présidente. Un choix qui fait des vagues au sein de la communauté anglicane.
Katharine Jefferts Schori, évêque du diocèse épiscopal du Nevada, a été élue numéro un de l'Eglise américaine.
Les délégués de la Convention générale épiscopalienne ont eu le souffle coupé lorsqu’ils ont appris dimanche qu’une femme allait prendre la tête de la branche américaine de leur Eglise. Et les fidèles anglicans à travers le monde ont dû avoir la même réaction. Après cinq tours de vote qui ont départagé sept candidats, Katharine Jefferts Schori, 56 ans, évêque du diocèse épiscopal du Nevada, a été élue numéro un de l'Eglise américaine, qui compte 2,3 millions de membres.
En nommant une femme, l’Eglise épiscopalienne américaine bouscule la tradition, pour la deuxième fois en trois ans. D’une part, en 2003, elle avait approuvé l'élection du premier évêque ouvertement homosexuel, Gene Robinson, dans le diocèse du New Hampshire (est). D’autre part, la plupart des sections de l'Eglise anglicane dans le monde ont refusé jusqu'ici de nommer des femmes évêques.
« Je suis très honorée d’avoir été élue », a simplement déclaré Katharine Jefferts Schori. Docteur en océanographie, elle a travaillé dans les services des pêcheries de la Marine nationale américaine.
Risque de rupture
La future présidente de l’Eglise épiscopalienne américaine va devoir faire preuve de diplomatie pour se faire accepter au sein de la communauté anglicane, qui compte pas moins de 77 millions de fidèles.
Sa nomination pourrait en effet aggraver des relations déjà difficiles entre la branche britannique et américaine de cette Eglise. Beaucoup d’Anglicans, notamment la branche de l’Eglise catholique romane, croient d’abord que les femmes ne doivent pas être ordonnées évêques ou même prêtres. Ce qu’autorise pourtant l’Église d’Angleterre, majoritaire en Nouvelle Zélande et au Canada. Ensuite, la nomination d’un évêque ouvertement homosexuel aux Etats-Unis avait déjà provoqué un incident diplomatique. Au point que l’Eglise américaine a tout fait pour éviter un schisme début mai en choisissant un hétérosexuel pour diriger le diocèse de Californie parmi trois candidats homosexuels déclarés.
« Je vais tout mettre en œuvre pour construire des relations solides avec les personnes qui ne sont pas d’accord avec moi », a promis Katharine Jefferts Schori.
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