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 A.M. : Violences = laxisme des parents ?

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2 participants
AuteurMessage
Babel
Sublime Conteur des Mille et Une Nuits
Sublime Conteur des Mille et Une Nuits
Babel


Nombre de messages : 1433
Localisation : loin des yeux
Date d'inscription : 28/06/2005

A.M. : Violences = laxisme des parents ? Empty
MessageSujet: A.M. : Violences = laxisme des parents ?   A.M. : Violences = laxisme des parents ? EmptyLun 24 Avr - 17:46

Bonjour Monsieur Manço et merci de participer à ce forum.

De récents évènements n'ont pas rendu la jeunesse issue de l'immigration particulièrement sympathique (émeutes en France, meurtre du jeune Joe à Bruxelles pour le voler - encore que là il n'y a encore que des présomptions à ce que les assassins soient issus de l'immigration).
Il est de plus en plus difficile de soutenir des propos anti-racistes sans avoir l'air ou trop complaisant ou trop utopique.
Bien souvent les parents sont montrés du doigt comme étant trop laxistes, ayant abandonné leur autorité parentale.
Ceci m'interpelle car, quand je parle à des parents issus justement de la communauté immigrée (ceux-là même que l'on montre du doigt pour leur laxisme) eux ont le sentiment que ce sont les parents belges qui sont trop laxistes en se préoccupant plus d'eux-mêmes que de leurs enfants, en les laissant souvent seuls après l'école, voire même en leur signifiant la porte lorsque les enfants ne fréquentent plus l'école... Quant à eux ils ont le sentiment justement d'avoir gardé, et donc inculqué à leurs enfants, plus de valeurs humaines, plus de respect vis-à-vis des plus faibles et des personnes âgées principalement.
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Altay Manço
INVITHÉ de TFE
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Nombre de messages : 12
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 24/04/2006

A.M. : Violences = laxisme des parents ? Empty
MessageSujet: Réponse à Babel   A.M. : Violences = laxisme des parents ? EmptyDim 30 Avr - 17:50

Bonjour Babel, merci de votre intérêt. Merci aussi pour cette question pertinente et bien contrsuite. Il s'agit de savoir si les parents issus de l'immigration sont oui ou non laxistes causant le décrochage social de leurs enfants. Voici une rapide réponse. D'abord de quelle immigration parle-t-on ? Si l'on signifie l'immigration ouvrière des années 64-74 qui pour la Belgique a essentiellement concerné les populations issus du Maghreb et de l'Anatolie, on doit bien relever que nous avons a faire une populationd'origine rurale et très faiblement qualifiée. Pour la poplation urque un tiers des hommes migrants étaient analphabètes, ce taux étant encore plus élévé dans le cas des immigrants marocains. Quant aux femmes immigrées dans ces dates, elles accusent également un taux de non scolarisation très élévé. Considérons en suite que ces gens installés dans un pays où tout leur est étranger n'ont pas eu des facilités pour éduquer leurs enfants. D'abord ils étaient amputés de la famille élargie qui constitue un élément majeur d’éducation diffuse et de contrôle social. Par ailleurs, leurs enfants scolarisés en Belgique étaient peu à peu socialisés avec des valeurs qui ne leur sont pas nécessairement familières. Cette double socialisation des enfants causera plus tard bien des difficultés aux parents, leurs jeunes n’étant pas orientées exactement selon les mêmes valeurs que leurs parents. Il faut aussi mentionner qu’à la fin des années 70, bien des travailleurs immigrés invités avec empressement ont perdu leur raison d’être en Belgique à la suite de la crise de l’emploi qui sonna également le coup d’envoi d’une dépréciation des migrants aux yeux de la classe majoritaire du pays. Déclassés professionnellement, les parents issus de l’immigration le furent également socio-culturellement à travers le regard condescendant des autochtones et notamment des structures scolaires. Ce revirement de situation a suffi a entemmer la confiace que les familles immigrées faisaient à la Belgique et en particulier à ses établissement d’enseignement. Une coupure semble ainsi s’être installée peu à peu entre les écoles et les familles immigrées. Il est évident que toutes ces difficultés ont conduit certains parents à abdiquer, notamment les pères dont l’autorité a été éteinte par leur statut social en involution. Certains jeunes sont devenus hermétiques aux aurguments éducatifs de leur famille, sans pouvoir trouver une place valorisante dans les structres éducatives belges. Certains « atouts » éducatifs des familles immigrées traditionnelles comme la morale religieuse, ou même certaines types de punitions ont été combattues ar la société d’accueil, certes de manière opportune et au nom de l’émancipation souhaitable des jeunes, mais sans donner aux parents ainsi dévoyés de développer d’autres points de liens avec leurs enfants. C’est ainsi que l’éducation familiale a été rendue caduque pour nombre de familles qui ont pu réussir avec certains de leurs enants mais pas tous, manquant de forces et de ressources. Les établissement éducatives du pays d’accueil, n’ont pas plus réussi avec certains jeunes car ils ne permettent pas aux jeunes d’accéder au sens même de l’éducaton qu’ils proposent. En effet, on peu comprendre la faible projection de certains jeunes dans les valeurs et pratiques d’une école qui déconsidère leur famille, qui ne peut garantir une insertion socioprofessionnelle, etc. Les solicitations et les promesses de réussite, d’enrichissement, de la jouissance et de notiriété faciles de la société de conommation environnante finissent par parachever le détricotage de l’autorité de l’école également. Ainsi, certains jeunes issus de l’immigration ou non finissent par être emportés par la vague de l’oisivité, du consumérisme facile ou même des comportements « évasionnistes » comme la consommation de stupéfiants, etc. Cette situation engendra le bénéfice du plaisir et de la puissance facile mais oriente les jeunes vers une forme de marginalisation qui peut l’entrainer vers certaines types de délinquances acquisitives comme des vols, etc. Les cibles sont alors tous les membres de la société « établie », en particulier les éléments les plus vulnérable comme les personnes âgées, par exemple. Toutefois, cette ligne causale ne constitue ni une généralité ni une fatalité, des exemples de dépassement éxistent également. Par ailleurs, ni l’exemple de l’assassinat de Joe, ni les évènements français de la fin 2005 ne sont des exemples illustrant les faits qui viennet d’être brièvemen décrits. On connaît aujourd’hui les circonstances pour le cas Joe. Pour ce qui est des évènements de France, les analyses les plus sérieuses montent justement que la révolte des jeunes est occasionné par l’absence des structure set oppoprtunités qui pourraient leur permettre de se construite à la fois comme des membres à part entière de la société d’accueil et comme les dignes enfants de leur famille.
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