La fièvre monte à Istanbul alors que le football européen se prépare à deux évènements marquants en mai : la 50e finale de Coupe des clubs champions européens, et la première grande finale organisée en Turquie.
Cadre idéal
L'UEFA Champions League n'en est encore qu'aux quarts de finale, et il est donc impossible de deviner qui jouera le 25 mai au stade olympique Atatürk. Mais ceux qui s'y rendront se retrouveront dans un cadre spectaculaire et exotique, le décor idéal pour la finale d'une compétition qui fête ses 50 ans cette année.
Supporteurs voyageurs
Plus de 40 000 supporteurs étrangers sont attendus dans une enceinte qui peut en accueillir 80 000. En début d'année, le fief du Galatasaray SK a également été le théâtre de matches de la Coupe Méridien UEFA/CAF des moins de 17 ans.
Charme et prestige
Senes Erzik, le premier vice-président de l'UEFA, est impatient de voir arriver ce grand jour. "Je suis très excité. L'UEFA veut faire de cette finale un modèle du genre, qui reste longtemps dans les mémoires. C'est pourquoi toutes les personnes impliquées travaillent avec un enthousiasme formidable. Je pense que cela ajoutera au prestige et au charme d'Istanbul", a-t-il déclaré.
Bastion du footballLes préparatifs de la finale sont entre de bonnes mains. L'Association turque de football, le Comité national olympique, la Municipalité métropolitaine d'Istanbul et le comité local d'organisation et l'UEFA s'efforcent de faire en sorte que ce match se déroule sans heurt dans l'un des bastions du football les plus passionnés d'Europe.
Logo spécial
Comme l'explique le directeur de projet Sami Çölgeçen, "l'UEFA a porté une attention toute particulière à la création du logo de la Champions League 2005, ainsi qu'à tous les autres détails. Le drapeau turc, les motifs turcs et les ornements ottomans sont tous représentés, et la ville sera décorée du logo en de nombreux endroits et à différentes occasions."
Avancée significative
Le choix du stade représente une autre avancée significative pour le football turc, qui a considérablement progressé ces dernières années. Ces progrès ont été clairement mis en lumière par la victoire de Galatasaray en finale de la Coupe UEFA 2000 et par les bons résultats de l'équipe nationale, qui avait atteint les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA 2002. Même si aucune équipe turque ne disputera la finale en mai, toute la ville d'Istanbul peut se réjouir d'avoir l'honneur d'organiser ce match.
Candidature pour 2012
De plus, la Turquie est candidate à l'organisation de la phase finale du Championnat d'Europe de l'UEFA en 2012. Rien n'a donc été laissé au hasard. La Municipalité métropolitaine d'Istanbul a budgété 40 M€ pour terminer les voies d'accès au stade supplémentaires. Les installations médias sont modernisées pour correspondre aux normes internationales les plus exigeantes. Enfin, l'UEFA a réservé près de 5 000 chambres dans les plus grands hôtels de la ville pour ses invités et ses sponsors.
Bénéfices
On estime que le bénéfice financier direct pour Istanbul sera d'environ 20 M€ en hypothèse basse. Mais l'impact ne peut se mesurer exclusivement en termes économiques. Des milliers de personnes se rendront pour la première fois dans cette ville au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Le tourisme et les affaires pourraient donc bien eux aussi en tirer des bénéfice à long terme.
Intense compétition
La finale ne se jouera pas avant deux mois. Les médias turcs spécialistes du football se sont donc naturellement concentrés davantage sur un championnat national, âprement disputé cette saison. Galatasaray et le Fenerbahçe SK se livrent en effet un duel serré pour le titre national.
Expérience inoubliable
Mais un évènement est sûr de faire les gros titres un mois avant la finale : 1 500 personnes se déplaceront pour voir remettre le trophée de la Coupe d'Europe au maire d'Istanbul, qui le gardera jusqu'au jour J. Quel que soit le club qui repartira avec le trophée un mois plus tard, il aura connu dans la ville turque une expérience qui restera à jamais dans toutes les mémoires
http://fr.uefa.com/competitions/UCL/news/Kind=1/newsId=290258.html
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