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 Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie

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JacquesBey
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JacquesBey


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MessageSujet: Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie   Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie EmptyLun 28 Mar - 13:38

DEPECHES
Le Temps I Dépêche suisse

Micheline Calmy-Rey se rend cette semaine en Turquie
ATS - 28.03.2005, 10:51

BERNE - Le voyage de Micheline Calmy-Rey cette semaine en Turquie suscite de lourdes attentes de la part des communautés dont le destin est lié au pays. Les Arméniens et les Kurdes lui demandent notamment de plaider leur cause auprès d'Ankara.

Amnesty International (AI) a adressé ces jours une lettre à la cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). L'ONG y déplore qu'Ankara n'ait pas signé le protocole facultatif à la Convention de l'ONU contre la torture. "Nous apprécierions que vous interveniez à ce propos auprès de votre homologue turc" Abdullah Gül, dit la missive.

De même, AI lui demande d'attirer l'attention des autorités turques sur le cas d'un avocat militant des droits de l'Homme dans la ville de Tunceli, dans le sud-est kurde, victime de "menaces" de la part de la gendarmerie locale. Mme Calmy-Rey se rendra dans cette région mercredi, au deuxième jour de sa visite.

"Le voyage (dans le sud-est kurde) de Mme Calmy-Rey est très important", relève Deniz Alkan, porte-parole du Centre kurde des droits de l'homme de Genève. "Elle verra ainsi ce que les gens sur place veulent vraiment", dit-il.

La conseillère fédérale pourrait aussi aborder la question du génocide arménien avec son homologue turc. Mais Stefan Kristensen, de l'Association Suisse-Arménie, est sceptique: "Le seul langage que la Turquie comprenne est celui du rapport de force". A cet égard, l'UE a un rôle important à jouer, selon lui, car elle détient la "carotte" de l'ouverture des négociations d'adhésion.

A l'inverse, Hatice Yürütücü, représentante de la communauté turque au sein de la Commission fédérale des étrangers, appelle à ne pas réduire les problèmes de son pays à la question kurde ou arménienne. "Il ne faut jamais oublier que la Turquie est plus grande que la Suisse, que sa géographie et sa culture sont autres et que les problèmes y sont différents", poursuit-elle.


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MessageSujet: Re: Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie   Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie EmptyMar 29 Mar - 0:22

D'après moi la Suisse est l'un des derniers pays qui puisse se permettre la morale en politique... Comme les hommes d'affaire gavés, elle essaye d'avoir une puissance politique et faut que ça retombe sur nous, c'est faute à pas de chance décidément..
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JacquesBey
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JacquesBey


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MessageSujet: Re: Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie   Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie EmptyMar 29 Mar - 10:25

Mardi 29.03.2005, CET 09:22

Suisse-Turquie: mission délicate

swissinfo 29 mars 2005 08:25

La question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne est au programme des discussions. (Keystone)
Une année et demi après avoir été «désinvitée» par Ankara, Micheline Calmy-Rey reprend mardi le chemin de la Turquie.

A l’époque, un vote du parlement du canton de Vaud reconnaissant le génocide arménien avait fâché les autorités turques au point d’annuler la visite de la cheffe de la diplomatie suisse.

SUR LE MÊME SUJET

Relancer le dialogue avec la Turquie

Le voyage de Micheline Calmy-Rey en Turquie, du 29 au 31 mars, doit consacrer le retour à des relations plus sereines entre Berne et Ankara, après les tensions de l'automne 2003.

La cheffe du Département fédéral (ministère) des affaires étrangères (DFAE) rencontrera mardi son homologue turc Abdullah Gül. Les deux ministres feront «un large tour d'horizon» des sujets qui touchent les deux pays comme «les droits de l'homme, les minorités ou les relations économiques», précise Roberto Balzaretti, conseiller diplomatique de Micheline Calmy-Rey.

Interrogé sur la possibilité que la ministre aborde la question du génocide arménien, il répond qu'il sera difficile d'«éviter de toucher aux questions qui ont fâché par le passé».

Un précédent voyage de Micheline Calmy-Rey en Turquie avait été annulé en septembre 2003, suite à la reconnaissance par le parlement du canton de Vaud des événements de 1915.

En décembre 2003, la Chambre basse du parlement fédéral avait elle aussi adopté un postulat reconnaissant le massacre des Arméniens par l'Empire Ottoman, suscitant à nouveau l'ire d'Ankara.

«Un problème latent»

La députée radicale (droite) Françoise Saudan, membre de la Commission des affaires extérieures qui s'est rendue en Turquie en août, met en garde: «il faut être extrêmement prudent, le génocide reste un problème latent pour la Turquie tant qu'elle n'aura pas fait ce que nous avons fait pour les fonds en déshérence».

François Saudan se dit néanmoins «toujours mal à l'aise quand la Suisse veut donner des leçons à l'étranger».

«Madame Calmy-Rey ne va pas à Ankara pour ajouter aux tensions, mais pour approfondir les relations entre la Suisse et la Turquie», note pour sa part Jean-Jacques de Dardel, chef de la Division politique I du DFAE, qui sera du voyage. «Les autorités turques sont devenues beaucoup plus ouvertes face aux problèmes de leur société, le dialogue est désormais possible», souligne-t-il.

Micheline Calmy-Rey et son homologue turc doivent également aborder la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE). Si Ankara rejoint l'UE, l'économie helvétique profitera d'un marché élargi, avait estimé la cheffe du DFAE en décembre.

Les crises en Irak, pays voisin de la Turquie, et au Moyen-Orient devraient aussi figurer au menu des discussions. Micheline Calmy-Rey sera en outre reçue par le président turc Ahmet Necdet Sezer pour une visite de courtoisie.

Escale au Kurdistan

Au deuxième jour de son voyage, elle se rendra à Diyarbakir, la grande ville kurde du sud-est, pour avoir, selon Roberto Balzaretti, «une vue différenciée du pays». Elle s'y entretiendra avec des représentants locaux et des ONG.

Ce volet de la visite avait été mal perçu par Ankara en 2003. Peu après l'annulation du déplacement, les autorités turques avaient accusé Micheline Calmy-Rey de partialité envers la cause kurde pour s'être entretenue avec un représentant de cette communauté à Lausanne.

Partenaire économique

Enfin au dernier jour de sa visite, la ministre prononcera un discours devant la Communauté Commerciale Suisse-Turquie à Istanbul. «La Turquie est le partenaire économique le plus important de la Suisse au Moyen-Orient. Chaque année une quarantaine de firmes helvétiques s'y installent», relève Roberto Balzaretti.

«Les investissements suisses sont bien présents en Turquie, notamment dans l’industrie pharmaceutique et dans le textile», renchérit Marcel Cavaliero, président de la chambre de commerce Suisse-Turquie. Il pense toutefois qu'il faudra attendre la visite du ministre de l'économie Joseph Deiss en septembre pour assister à un «nouvel essor des relations économiques» entre les deux pays.

swissinfo et les agences

Faits marquants

- Entre 1915 et 1918, de 800'000 à 1,8 million d’Arméniens sont tués ou déportés par les troupes de l’Empire ottoman.
- La Turquie continue jusqu’à aujourd’hui à nier ce génocide.
- Le 24 juillet 1923, c’est à Lausanne qu’est signé le traité qui marque la naissance de la Turquie moderne.


Liens

- Ministère suisse des affaires étrangères
- Les relations économiques Suisse-Turquie, sur le site du Secrétariat d’Etat à l’économie (cliquer sur «Turquie», au bas de la page)
- Association Suisse-Arménie
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JacquesBey
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MessageSujet: Re: Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie   Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie EmptyVen 1 Avr - 11:58

Calmy-Rey en Turquie: diplomatie et économie

swissinfo 31 mars 2005 21:34

Micheline Calmy-Rey "n'est pas venue en Turquie pour donner des leçons". (Keystone)
Au terme de son voyage en Turquie, la ministre suisse des Affaires étrangères plaide pour le resserrement des liens économiques entre les deux pays.

Si elle juge que «réconciliation» est «un bien grand mot», Micheline Calmy-Rey a tout fait pour ménager ses hôtes, après la brusque détérioration des relations entre Berne et Ankara survenue en 2003.

SUR LE MÊME SUJET

Turquie: Calmy-Rey plaide pour les minorités

Micheline Calmy-Rey avait trois jours pour réparer les pots cassés entre la Suisse et la Turquie. Elle a habilement manoeuvré pour éviter de trop insister sur les sujets qui fâchent comme la question kurde ou arménienne et mis l'accent sur l'économie.

«Je ne suis pas venue ici pour donner des leçons», a déclaré mercredi la ministre depuis Diyarbakir, la grande ville du sud-est kurde. «La Suisse pense qu'il appartient à chaque pays de se pencher sur son histoire et de se réconcilier avec elle», avait-elle dit la veille, au sujet de la question arménienne en compagnie de son homologue turc, Abdullah Gül.

Un discours prudent que la cheffe de la diplomatie helvétique n'a pas quitté pendant les trois jours de son voyage. Ses activités ont également témoigné de ce souci de diplomatie. Visite au mausolée d'Atatürk, journée au Kurdistan et discours devant un parterre d'hommes d'affaire suisses et turcs, elle a cherché à ménager toutes les sensibilités.

Attentes déçues?

Il n'est pas sûr que cette approche réponde aux attentes des diverses communautés qui lui demandaient, depuis la Suisse, d'intervenir auprès d'Ankara. Jeudi , Mme Calmy-Rey a assuré avoir parlé de la question arménienne et kurde lors de ses discussions avec M. Gül.

«Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité de créer un groupe d'experts», a-t-elle déclaré, pour faire la lumière sur les événements de 1915, précisant que l'initiative était venue de la Turquie. Entre avril 1915 et 1918, l'Empire ottoman a fait déporter des centaines de milliers d'Arméniens. Mais Ankara se refuse toujours à parler de «génocide».

L'ambassade suisse a remis à M. Gül un exemplaire du rapport Bergier sur les fonds en déshérence pour lui montrer le travail de mémoire effectué par la Suisse sur son attitude durant la Deuxième Guerre mondiale.

Quant à la lettre de l'organisation Amnesty international, qui demandait à Mme Calmy-Rey de plaider la cause des droits de l'homme auprès de son homologue turc, elle affirme l'avoir «transmise» au ministre.

L’économie d'abord

Mais la cheffe de la diplomatie suisse ne s'en cache pas: le but de sa visite en Turquie était avant tout de «renforcer les relations bilatérales» entre les deux pays. Celles-ci avaient été mises à mal en 2003 lorsque le parlement du canton de Vaud, puis la chambre basse du parlement fédéral, avaient reconnu le génocide arménien.

Parler de réconciliation entre Berne et Ankara à l'issue de ce voyage est «un bien grand mot», reconnaît Mme Calmy-Rey. Elle juge toutefois ce déplacement «très positif», notamment dans le domaine des relations économiques qui sont «en hausse».

Pour preuve, les exportations suisses en Turquie ont atteint 1,9 milliard de francs en 2004. En dépit des réformes entreprises par le gouvernement turc, les compagnies suisses rencontrent toutefois des difficultés, a déploré la ministre.

«Nous avons plusieurs cas d'entreprises concernées par des procédures judiciaires». De plus, les sociétés helvétiques sont soumises à la double imposition de leurs revenus. Un accord «pourrait sensiblement améliorer le cadre des relations bilatérales et des investissements suisses en Turquie», souligne-t-elle.

Elle en a parlé avec M. Gül, mais les négociations buttent sur une «spécificité suisse»: la différence entre la fraude et l'évasion fiscale. Micheline Calmy-Rey indique avoir tenté de «dégrossir les problèmes» en prévision de la prochaine venue du ministre de l'économie Joseph Deiss.

La Turquie européenne?

Au dernier jour de sa visite enfin, Micheline Calmy-Rey a pris la parole à Istanbul devant un parterre d'hommes d'affaires turcs et suisses. Elle a rappelé les liens unissant les deux pays. Mais elle a dit craindre que la Suisse soit délaissée une fois qu'Ankara aura rejoint le «club» européen.

«Le champ des relations bilatérales de la Suisse se restreint au fur et à mesure que l'Union européenne s'étend, a déclaré la cheffe de la diplomatie suisse. Il est donc important de les soigner. C'est l'une des raisons de ma venue ici».

La Suisse profiterait d'une adhésion de la Turquie à l'UE sur le plan économique, mais elle pourrait en pâtir au niveau politique. Elle aurait accès à «un marché élargi» mais sa «marge de manoeuvre» s'en trouverait restreinte pour ce qui est des relations bilatérales avec la Turquie, plus intéressée à cultiver ses liens avec l'UE, selon Mme Calmy-Rey.

De plus, certains accords bilatéraux conclus entre la Suisse et l'UE devraient être «ajustés», notamment celui sur la libre circulation des personnes, a-t-elle expliqué.

swissinfo et les agences

En bref

- En 2004, les exportations suisses vers la Turquie ont atteint 1,9 milliard de francs, en hausse de 17% par rapport à l'année précédente.

- La Suisse se situe au 6e rang des investisseurs étrangers en Turquie. A fin 2003, les investissements helvétiques atteignaient 1,1 milliard de francs, en hausse de 84 millions par rapport à l'année précédente.

- Entre mi-2003 et mi-2004, 42 nouvelles sociétés suisses se sont installées en Turquie. Parmi les entreprises présentes dans le pays, on trouve Novartis, Nestlé, ABB, Ciba, Roche, Givaudan ou Syngenta. Ensemble, ces firmes occupent près de 9000 personnes.

- Quelque 80’000 Turcs vivent en Suisse et 1500 Suisses vivent en Turquie.

Liens

- Département fédéral (ministère) suisse des Affaires étrangères
- Swiss Club Istanbul
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MessageSujet: Re: Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie   Cheffe des Affaires étrangères suisse en Turquie EmptyVen 1 Avr - 20:32

Citation :
«Je ne suis pas venue ici pour donner des leçons»

De la part d'un Etat qui ne connaît rien à rien, encore heureux. Même à le dire c'est déplacé, d'autant plus que la Suisse est un pays qui quand même, grâce à son système de secret bancaire, blanchi l'argent sale des criminels de ce monde.
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