Manif' du 29/10/05, kikiiétè ?

Les syndicats ont réussi (29/10/2005)


BELGA
De 75 à 100.000 manifestants ont foulé le pavé bruxellois

BRUXELLES «Une grande fête de la solidarité» pour Josly Piette (CSC). «Une manifestation historique» pour Jean-Claude Vandermeeren (FGTB). Et même une «réussite» pour... le ministre de l'Intérieur Patrick Dewael (VLD).


Tout le monde paraissait satisfait, hier après midi, par la manifestation et la grève nationale de ce vendredi. Les syndicats, parce qu'ils ont réussi à drainer une foule compacte dans la capitale. Et le ministre de l'Intérieur, parce que tout s'est déroulé dans le calme, mais - surtout - parce qu'on a cette fois évité le blocage massif des routes et des entreprises.


Les manifestants auront été entre 74.000, selon la police, et 100.000 selon les syndicats -l'air est connu...- à fouler le pavé de la capitale. Un succès, donc, même s'il n'a pas pulvérisé les records. Mais la foule était dense. A tel point qu'elle s'est ébranlée avec une demi-heure d'avance sur l'horaire du quartier de la gare du Nord en direction de celle du Midi où cars et trains ont déversé des renforts jusqu'à 14 h.


Là, écrans géants et podium attendaient les marcheurs. Mais les discours syndicaux y ont curieusement été prononcés peu avant les JT de la mi-journée, alors que les derniers calicots patientaient toujours sur la ligne de départ.


Sans surprise, les leaders s'y sont satisfaits de la mobilisation. Pour la CSC, Josly Piette a lancé un «100.000 fois merci» à la foule, saluant les cheminots «qui ont travaillé pour nous» pour ce «vendredi de la solidarité entre les générations». Il a exigé qu'on «donne la possibilité à chacun d'avoir des perspectives sérieuses au lieu de s'acharner sur les seuls prépensionnés», avec une pensée spéciale pour les 140.000 jeunes chômeurs.


Pour la FGTB, Jean-Claude Vandermeeren a exigé que le message «soit entendu de la rue de la Loi jusqu'en Toscane», que Guy Verhofstadt a rejointe pour des vacances en famille. Pour lui, «un gouvernement démocratique ne peut pas rester insensible à cette manifestation, qui n'est peut-être qu'un début». En tout cas, «il doit s'attaquer à l'emploi, pas aux prépensionnés!».


Sur le terrain, la situation aura été fort variable. Dans l'enseignement, les écoles catholiques disent avoir fonctionné à 65%. A la Stib, les métros sont restés à l'arrêt, seuls quelques trams assurant leur service. En Wallonie, les bus étaient rares. Le réseau de la SNCB, lui, a été épargné à la demande des syndicats.


La circulation est restée très fluide sur et aux sorties des autoroutes. Les principaux axes routiers n'ont été bloqués qu'en de rares endroits. Même constat aux abords de la majorité des zonings. Ce qui a permis au ministre Dewael de se féliciter de la concertation préventive. Mais aussi, sans doute, de l'effet des menaces d'astreintes brandies par le patronat, aidé par les syndicats qui avaient demandé de privilégier la manifestation de Bruxelles à l'organisation de piquets.


Samedi prochain, le gouvernement se réunira pour avaliser ses textes. Il les transmettra aux syndicats, mais pour simple avis. Ceux-ci se réuniront le mardi 8 novembre, pour décider de la suite: tenter de renégocier, ou partir dans un conflit plus dur. La FGTB Métal, elle, a déjà prévenu: sauf geste fort, elle appellera ses membres à une nouvelle grève de 24 h, dès le 21 novembre.
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Alors, nobles TFEiens, es-tu allé manifester pr défendre tes droits???

Moi, j'y étais et ne t'ai point vu!!! Il faut se mobiliser!!!

Sinon, j'me suis bien amusée. On était une délégation de 20 instits et directeurs à s'être déplacé. J'étais toute de rouge vêtue et les photographes de presse m'ont prise qques fois en photos (alors que j'avais dit ds un autre fil de discussion que je détestais qu'on me prenne en photo ) Puis on a dansé, chanté, sifflé, gueuuuulé, ....

Isin

Hmmmm,ainsi donc tu étais parmi ce groupe de femmes un peu bizarres qui dansaient OUI ,j'y suis allé un instant,histoire de m'impregner de cette ambiance de folie mais je ne suis pas resté longtemps car il y avait trop de bruit et mes oreilles sont sensibles

Umut a écrit:

Hmmmm,ainsi donc tu étais parmi ce groupe de femmes un peu bizarres qui dansaient OUI ,j'y suis allé un instant,histoire de m'impregner de cette ambiance de folie mais je ne suis pas resté longtemps car il y avait trop de bruit et mes oreilles sont sensibles

Miii noooon Umut,

Moi j'étais avec mes supérieurs hierarchiques... qui....sifflaient, dansaient, gueulaient Y avait pas que des femmes, y a même un directeur qui a joué le rôle du papa pour faire fuir tous les jeunes hommes qui s'approchaient trop près des jeunes instits (institutrices, entendons-nous )

Au beau milieu de la manif, on pouvait m'entendre crier "Papouuuuuu, tu m'passes de l'argent, j'ai soiiiiiiif ?!?" ( Notons aussi, que je jeûnais ) C'est bizarre, du coup, les jeunes mâles s'éloignaient....


Isin

Pour moi il aurait été impensable d'y aller. Si j'avais fait grève j'aurais eu de gros ennuis avec la direction, voire même une menace de licenciement (il aurait trouvé une excuse bidon du style "restructuration" : excuse passe-partout).
Chez nous le personnel ouvrier est représenté (et protégé) par des syndicats mais pas le personnel employé et le patron fait ce qu'il veut au niveau des employés, même si à priori je peux aller à la centrale, c'est toujours mal vu.

Voilà pour la liberté de faire grève.

Par contre personne ne s'est inquiété de savoir si j'avais un moyen de transport pour venir alors que dans la société, je suis la seule à ne pas avoir de voiture personnelle. Par contre, ça aurait été le drame si j'avais téléphoné vendredi matin en disant que je n'avais pas de train pour venir travailler !!! ambiance ambiance...

Par contre la liberté de travailler : no problemo. Même la liberté de faire des heures supp. tant qu'on veut, du moment qu'on ne réclame pas qu'elles soient payées !